Des trompe-la-mort de Grande-Bretagne, d’Italie, de Suède, de Suisse, des États-Unis, du Canada, de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil et du Pérou se mesureront à la grande côte des Éboulements à l’occasion de l’Ultime Descente, les 9, 10 et 11 septembre.
Par Émélie Bernier
À quelques jours de l’événement, les préparatifs vont bon train. « Initialement, c’est une entreprise de l’Ouest canadien qui devait l’orchestrer avec la collaboration de Québécois qui devaient remettre sur bien le Top Challenge à Montréal. Quand c’est tombé à l’eau, on a décidé de reprendre le flambeau, Charles Antoine Lavoie, fondateur de l’événement, Pierre-Olivier Desmarais, directeur sportif, et moi », explique le directeur général du l’Ultime Descente, Jonathan Galarneau. Celui-ci est co-propriétaire de l’entreprise Repère Boréal aux Éboulements et considère qu’un événement comme l’Ultime Descente est un plus important pour la région. La municipalité des Éboulements est aussi partenaire de l’événement, notamment le Comité touristique qui s’implique activement dans l’organisation.
« On a un excellent support de la municipalité», souligne M. Galarneau. Le Casino de Charlevoix est le présentateur officiel de l’événement dont Caroline Simard, députée de la circonscription, assume la présidence d’honneur.
Près de 70 athlètes des 4 coins du monde sont attendus lors des compétitions qui se dérouleront sur 3 jours. «Tous les jours, la première descente est à 8h40. Les courses se tiendront durant 30 minutes puis la côte sera ouverte 30 minutes et ainsi de suite jusqu’à 19h10. Les compétiteurs auront 5 chances par jour pour faire leur meilleur temps », explique M. Galarneau. Il est donc recommandé de circuler par la Côte à Godin ou de s’armer de patience.
Plusieurs disciplines seront représentées soit le long board, le patin à roues alignées (roller blade), la luge de rue, le gravity bike et le gravity car. Les courses promettent d’être spectaculaires. «Ce sont des sports extrêmes! Les athlètes viennent au pays juste pour cette compétition. Un des buts est d’atteindre la marque mythique de 100MPH (161 km/h), et de dépasser ainsi le record de 157 km/h obtenu par Cédric Touchette. Deux records Guiness ont déjà été enregistrées dans la grande côte des Éboulements », indique le dg.
Évidemment, le risque d’accident fait partie de l’équation. «Les athlètes sont des professionnels, de haut niveau, qui font ça de leur vie. Et c’est sur invitation seulement. La grande côte est bien adaptée à ces disciplines, c’est une belle ligne droite, avec une grande vitesse de pointe. Et oui, il y a un risque. Tout sera mis en place pour que la sécurité soit optimale. Mais c’est aussi ce qui donne un spectacle aussi fascinant! On n’a jamais vu des milliers de personnes se déplacer pour un tournoi de pétanque », rigole Jonathan Galarneau, invitant toute la population à venir vivre des émotions fortes tout au long de la fin de semaine.
De l’animation entourera d’ailleurs les courses. « Jeudi soir, ce sera la pesée officielle de tous les compétiteurs au Tony et Charlo entre 16h et 21h. On aura de l’animation en tout temps du vendredi au dimanche près de l’entrée du rang Centre. Vendredi en après-midi, il y aura une épreuve de slalom dans l’ancienne côte, remise au samedi en cas de pluie. En soirée, on offre un spectacle au Camp Le Manoir suivi d’un DJ set avec Emilie Desgagnés. Toute l’animation hors des heures de compétition se déroule au Camp le Manoir où sont logés les athlètes. Samedi, il y aura un BBQ ouvert à tous au Camp Le Manoir, suivi d’une projection, en collaboration avec les Filmanthropes, du film Signal Hill Speed Run, un documentaire sur un événement de descente extrême », énumère l’organisateur. L’Ultime Descente est associée au Centre de prévention du Suicide. Samedi, l’équipe du centre sera sur place pour distribuer des chandelles et une vigie se tiendra avant la projection vidéo. «Ce sont des gens qui vivent à 100 milles à l’heure! On trouvait la symbolique intéressante! », indique M. Galarneau. Dimanche, les compétitions reprennent et la soirée de clôture débute à 17h avec remises des prix au Camp Le Manoir.
Jonathan Galarneau et l’équipe autour de l’événement souhaite que celui-ci soit récurrent. « Si tout va bien, on aimerait que l’an prochain, ce soit plutôt au printemps, pour ne pas être en même temps que Harricana. On n’a pas choisi nos dates cette année, on a pris la balle au bond parce qu’il y avait déjà des arrangements avec le ministère des Transports du Québec. C’est un plus pour la région! », conclut le directeur de cet événement qui plaira aux accros de la vitesse.
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