L'usine de traitement des eaux coûtera moins de 12 M$

Par Dave Kidd 15 juillet 2016
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Le maire Gérald Maltais est heureux de voir le projet se concrétiser. Il montre le site de la future usine de traitement des eaux usées

Dave Kidd

Petite-Rivière-Saint-François enclenchera finalement son projet d’assainissement des eaux usées au milieu du mois prochain. La construction de l’usine de traitement et le prolongement des réseaux d’aqueduc et d’égout coûteront moins de 12 M$  pour des investissements totaux de 16 024 577$ tel que le stipule le règlement d’emprunt.

L’ouverture des soumissions « soulage «  le maire Gérald Maltais. « En me levant ce matin, j’espérais des propositions inférieures à 12 M$ ». Avant l’ouverture des soumissions, la directrice générale, Francine Dufour a dit « qu’il s’agit d’un jour mémorable pour la municipalité », en référence au moment où le projet a été discuté pour la première fois et sa réalisation une douzaine d’années plus tard.

Son souhait a été exaucé. Quatre des cinq  soumissions reçues se chiffraient à moins de 12 M$ et présentaient une différence de 235 000 $. C’est Construction Polaris qui a présenté la plus basse au montant de  11 692 957.50 $. L’écart avec la seconde offre, celle d’Entreprises G.N.P est seulement de 75 000$. Une seule compagnie de la région a présenté une offre. Il s’agit des Entreprises Jacques Dufour et fils au montant de 13 292 617$.

La firme Roche analysera maintenant la conformité de la plus basse soumission. Le contrat sera officiellement accordé le 25 juillet lors d’une réunion spéciale du conseil municipal.

Le gouvernement du Québec a accordé 10, 4 M$ à Petite-Rivière-Saint-François. Groupe le Massif a contribué pour 1, 545  M$  et versera un montant de 383 000 $ sur trois ans. « Déjà, 1,7 M$ ont été investis pour l’enfouissement de conduites et la réfection d’un pont notamment», rappelle Francine Dufour.

L’usine qui traitera les eaux usées de 372 résidences du village (à partir du pied de la côte de Maillard) sera construite sur un terrain de la municipalité situé au bout de la rue Bergeron.  Les réseaux d’aqueduc et d’égout seront prolongés vers le centre de ski le Massif et le secteur de Grande-Pointe. Les deux décanteurs actuellement utilisés seront désaffectés.

La mise en marche de l’usine est prévue pour 2017. Le devis prévoyait des travaux échelonnés sur 32 semaines.

Le projet comprend aussi la réalisation d’une bande cyclable de 800 mètres sur l’emprise des terrains de Chemin de fer Charlevoix. « Tant qu’à passer les conduites le long de la voie ferrée, on en profite », a expliqué le maire Gérald Maltais.   Québec a accordé 420 000 $ pour cette piste.

C’est un des plus importants projets  de  Petite-Rivière-Saint-François qui se mettra en branle au milieu du mois d’août. À 16 M$, il représente aussi un des investissements municipaux majeurs des dernières années.

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