La troupe Ekasringa a débuté jeudi dernier son plus récent tour de piste, La bonne aventure. Les artistes, humains comme animaux, sont parvenus avec brio à renouveler leur proposition artistique, offrant un spectacle éblouissant qui ravira l’enfant qui sommeille en chacun de vous!
Au cœur de la trame narrative qui permet à l’enfilade de numéros de composer un tout harmonieux, une toute petite fille, mignonne et étonnante Maïka Guay, guidée par ses amis acrobates, jongleurs ou comédiens, qui ont choisi de s’accrocher à leurs rêves d’enfant.
La metteure en scène Emilie Gilbert-Gagnon est fière de l’enfant comme des autres membres de la troupe, vétérans ou nouveaux venus, qui ont permis à la troupe d’atteindre de nouveaux sommets esthétiques et artistiques. «Il y a une grande avancée à tous les niveaux. C’est une des compagnies que je connais où les post-mortem servent le plus. On se critique, on s’autoévalue et on progresse constamment. A chaque année, tout le monde met les bouchées doubles pour qu’on arrive à se dépasser», lance-t-elle.
Avec Frédérique Foiret, directrice artistique, elle forme une équipe où l’audace est le mot d’ordre. «On s’est mis un gros défi, Émilie et moi. On est un peu ambitieuses et à nous deux, on se crinque pas mal. Il y avait tout une esthétique à mettre en place, on voulait faire différent, pour que les gens reviennent! En fait, on voulait faire la preuve que même si on a une troupe similaire à celle de l’an dernier, c’est comme une troupe de danse! Même si ce sont les mêmes danseurs, la chorégraphie sera différente! On y est arrivé, je pense. Les commentaires sont excellents et nous confirment qu’on a réussi à pousser plus loin la recherche, le propos », commente, visiblement heureuse, Mme Foiret.
Car le doute, bien sûr, n’est jamais loin lorsqu’on se lance dans pareille aventure. «J’ai toujours peur! Je suis quelqu’un qui doute tout le temps, jusqu’à ce que le public applaudissent et fassent ok, c’est bon! », ajoute-t-elle en souriant. Les rires et les applaudissements entendus tout au long de la représentation confirment ses dires.
Emilie Gilbert-Gagnon est heureuse de voir que les choix et le travail en amont on porté fruits et que l’objectif de créer une histoire a été atteint. «Côté artistique, ce qu’on a essayé de relever comme défi, c’est qu’il y ait beaucoup « d’entremaillages » entre les disciplines et une trame narrative qui nous amène dans un autre univers. On voulait que les gens constatent que c’est complètement autre chose. On a travaillé différemment, même avec les chevaux, pour aller encore plus loin» Et ces derniers volent la vedette, imposants et majestueux. Les fabuleux costumes, signés Carol-Anne Turcotte, et les décors ajoutent à l’ensemble une touche professionnelle indéniable. Les acrobates, clowns, jongleurs et artistes équestres ne lésinent pas sur l’énergie dépensée et leur fougue est contagieuse.
« Tout en restant authentique, près des gens, il y a une magie qui s’opère. Il faut dire que si on n’avait pas toute cette équipe, ces bénévoles qui nous aident, derrière nous, on ne pourrait pas faire ce qu’on fait! C’est une organisation énorme, une grande, belle et bonne aventure », concluent Emilie et Frédérique.
Des représentations se tiennent jusqu’au 7 août. Toutes les informations sont disponibles sur le site cirqueequestre.com. Une incontournable sortie familiale estivale!
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