L’Association des pourvoiries de Charlevoix est à compléter la révision de son portrait. Les premières données montrent qu’en 2015, elles ont attiré 21 000 clients qui ont dépensé 8,247 M $ dans la région.
50 000 nuitées ont été générées dans les 135 unités d’hébergement réparties dans 15 établissements. Les pourvoiries font travailler 86 personnes à temps complet et deux à temps partiel.
C’est le troisième portrait qui est tiré par et pour les intervenants de cette industrie.
Le plus récent remontait à 2002. Les 15 pourvoiries de Charlevoix occupent 550 km carrés. Ce n’est pas énorme en termes de superficie si l’on compare avec les 792 km carrées de celle du lac Geneviève sur l’île d’Anticosti. Le document nous apprend aussi que les unités d’hébergement ont obtenu une note moyenne de 3,37 étoiles sur 5. Elles sont constituées d’une auberge, de 126 chalets et de 8 camps pouvant accueillir 962 personnes.
La clientèle provient à 92% du Québec. Le chiffre d’affaires moyen a fait un bond important en 15 ans, passant de 125 000 $ à 350 000 $ pour des revenus totaux de 4,5 M $ en 2015 selon le document consulté.
85 % des pourvoyeurs interrogés ont déclaré avoir l’intention d’investir afin de prolonger leur période d’activités. Sur le plan de la promotion, ils investissent déjà annuellement 235 000 $.
Les données seront utilisées dans les discussions avec les partenaires de l’Association des de pourvoiries de Charlevoix et les ministères concernés. « Des plans triennaux de développement et de marketing seront présentés cet automne. Nous discutons avec plusieurs partenaires pour les réaliser. Tourisme Charlevoix et la Fédération des pourvoyeurs du Québec sont des alliés », avance Gilles Quintin, ancien propriétaire du Domaine du Pic-Bois, devenu agent de liaison pour l’Association de pourvoiries de Charlevoix.
Le regroupement entend donc prendre sa place dans la région. Elle utilisera ses données pour sensibiliser les élus régionaux à sa réalité. « Le temps est venu que notre industrie soit considérée comme un secteur économique important », termine M. Quintin.
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