Les administrateurs de la Corporation de la Réserve de la biosphère se donnent comme défi de convertir un impressionnant total de 100 PME et entreprises d’économie sociale au développement durable et à des pratiques environnementales saines afin de faire de Charlevoix un lieu privilégié où vivre au monde.
Pour y arriver, la Corporation a procédé au lancement du Laboratoire Unesco de multiplication d’adoption de nouvelles pratiques d’écoresponsabilité, qui permettra à des stagiaires de l’Université Laval (UL) de compléter leur formation sur le terrain de jeu environnemental qu’est Charlevoix. L’UL sera partenaire de recherche appliquée par le biais de son laboratoire interdisciplinaire de la Responsabilité sociale des entreprises (LIRSE).
Ce défi a été lancé le 30 juin dernier en conférence de presse, après l’assemblée générale annuelle tenue au pied du barrage de la Rivière Malbaie, sur le site enchanteur du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, en présence de tous les partenaires impliqués.
« C’est notre devoir de fait prendre conscience aux gens de Charlevoix de l’importance d’avoir cette reconnaissance internationale de l’Unesco. Charlevoix se positionne comme une destination prisée en regard à ces considérations », renchérit André Rouleau, président de la Réserve, aussi gestionnaire des parcs de la Sépaq de la région, les Hautes-Gorges et les Grands-Jardins.
« Nous voulons faire en sorte que chaque citoyen et que chaque organisation qui désire participer à l’amélioration de notre région s’associe à la Réserve de la biosphère, qui s’efforcera de faire rayonner les initiatives en les supportant. Nous aurions besoin d’une présence hebdomadaire dans les médias pour vraiment sensibiliser la population dans l’atteinte de nos objectifs », renchérit M. Rouleau. Il faut préciser que le travail de terrain fait par la Coop de l’arbre au cours de la dernière année a permis de sauver le statut de Réserve mondiale que l’Unesco menaçait de retirer. Maintenant, il faut rencontrer l’obligation d’amélioration continue en matière de développement durable et de sensibilisation à l’environnement humain et naturel de Charlevoix, explique M. Rouleau.
Pour Antoine Suzor-Fortier, responsable du programme volet PME/ici, ces développements sont rendus possibles grâce à l’implication financière de la communauté, d’une part, et à l’appui de Magnitude 10, une initiative du Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) et du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, d’autre part.
M. Fortier a vu son organisation, la Coop de l’arbre, devenir agent accrédité de la Réserve pour le programme de reconnaissance des certifications, dont Ici on recycle, Carbone-paysage et Gestion responsable d’événement. Parmi les partenaires, on retrouve aussi les Caisses Desjardins, la Chambre de commerce, les MRC, l’ATR, la députée Caroline Simard et les médias.
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