Le Rodéo de Charlevoix se surpasse!

Par Emelie Bernier 27 juin 2016 Initiative de journalisme local
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Emelie Bernier

Une foule nombreuse et souriante, un parc de caravanes rempli jusqu’au dernier espace, des espaces festifs courus, des kiosques animés, une température radieuse malgré quelques averses : le Rodéo de Charlevoix a dépassé ses propres prédictions!

Sébastien Harvey, président du Rodéo de Charlevoix

« On ne peut pas faire autrement qu’être satisfait. La température y a fait pour beaucoup. On a vu que les gens aiment fêter, qu’ils aiment le sport extrême qu’est le rodéo et les activités qu’on a sur le site », résume Sébastien Harvey.

Le réchauffement, un must avant d’enfourcher un taureau sauvage!

Évidemment, les activités de rodéo ont la cote, mais certaines activités proposées rivalisent avec les épreuves reines de l’événement. « Le Ben Milot Land Tour, ça marche! On a fait une confrontation avec les chevaux et c’était génial! C’est une des premières au Québec. On a choisi 3 femmes avec des bons chevaux et les hommes avec les motos ont fait le même parcours, un après l’autre. La foule prenait pour les chevaux, mais les motos ont eu le dessus, pas par beaucoup. Ça été bien accueilli et ça démontre qu’on veut diversifier. C’est pas juste un Rodéo, c’est un festival et on veut en donner pour tous les goûts. Les autres rodéos généralement sont le soir. Je n’ai jamais voulu embarquer la dedans parce qu’après, on s’amuse, on fête, c’est notre force. Ici, ça se couche tard. Notre zone fous de camp a la cote! On a géré l’espace feu et les gens ont ben ben du fun. C’est en faisant des tests qu’on s’améliore », ajoute-t-il.

Le terrassement du bouvillon

Après 7 ans, la structure est maintenant solide. « Il y a beaucoup de gens qui sont avec nous année après année, qui sont rodés. Ils se vident les tripes. Ils ont des roulottes, il y en a qui dorment dans leurs autos. On a deux équipes, une de jour, une de nuit. Ça prend un bon mixte! », dit celui qui évalue, a vue de nez, qu’une quarantaine de bénévoles sont actifs sur le site. « Ce n’est pas tant. On court, mais on ne se pile pas sur les pieds », avance M. Harvey. Plusieurs équipes de production sont pour leurs parts impliqués  dans l’organisation des épreuves de rodéo, les compétitions d’hommes forts, de bûcherons, les spectacles de musique…

La jeune Stéphanie Jolicoeur de Clermont en était à ses premières compétitions de gymkhana avec la jument Mackensy.

La spectaculaire épreuve de l’échange de cavalier

Les finances sont pour leur part au beau fixe, alors que les commanditaires répondent tous présents année après année. « Pour ça, on est chanceux! Nos commanditaires nous suivent », avance le président. Ce qui lui a donné quelques sueurs froides, c’est la crainte de manquer d’espace pour accueillir tous les convives.

Un jeune cowboy après son épreuve de Bull riding

« Notre plus gros défi cette année a été d’accueillir les gens du mieux qu’on pouvait sans perdre le contrôle. On pensait il y a 7 ans qu’on serait tranquille avec notre site, qu’il serait toujours assez grand, mais là, on le voit qu’il y a des limites et on a été nerveux. On ne veut pas refouler les gens. Je pense que ça va déborder dans la municipalité, les campings locaux. Il y aura un problème d’estrade d’ici quelques années », ajoute Sébastien Harvey. Aucun pépin majeur n’est venu ternir la bonne humeur des festivaliers.

La fameuse course des enfants qui tentent d’attraper un mouto

Le sellage du cheval sauvage, une impressionnante épreuve en équipe

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L’animation de foule, un must au Rodéo

L’événement ne cesse de croître, au grand plaisir du président. «Ça grandit, je suis content. Ça se démarque. Le bouche a oreille a vécu, et ça a sonné anglais beaucoup en fin de semaine. On a des compétiteurs de l’Ontario, l’Australie, les États-Unis… On a des idées de grandeur, mais il faut y aller modérément. L’accueil est notre force, on ne laisse personne indifférent. Le jour où on va trop grandir pour ne plus bien accueillir notre monde, on va sérieusement se questionner », dit celui qui est cependant confiant de voir l’événement poursuivre son ascension jusqu’à rayonner au pinacle des grands événements du genre.

Joey Tardif, un animateur souriant!

La spectaculaire épreuve de l’échange de cavalier

« Là, on va être un mois sans en parler et on va recommencer en septembre. On va aller voir ce qui se fait à saint-Tite. Ils sont d’ailleurs venus promouvoir chez nous. Ça prend du temps, mais on aime ça, on veut s’améliorer, les commentaires des gens nous donnent un « boost » et l’envie d’en offrir encore plus! », de conclure le président, visiblement fatigué, mais heureux.

Les commerçants de Charlevoix ne manquent pas l’occasion de faire de bonnes affaires…

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