Le Mont Grand-Fonds a connu sa meilleure saison des 15 dernières avec un total de 43 452 jours-ski. L’achalandage a cru de 7%, les revenus du bar de 25 % et ceux des cuisines de 10%. Dame nature était définitivement du bord de la station de ski pour lui permettre d’atteindre ce sommet.
Le PDG de la station mentionne que 50 000 personnes sont passées sur le site du Mont Grand-Fonds durant la dernière année. « Sled Peak, Harricana et plusieurs soirées ont contribué à augmenter l’achalandage », précise Alain Goulet. Pour lui, la preuve est faite « que les nouveautés, la promotion, la réfection du chalet donnent des résultats ».
Il faudra attendre le dépôt des états financiers de la station pour mesurer l’impact de cette saison record. L’augmentation de l’achalandage a également entraîné des dépenses additionnelles. La station doit aussi investir sur ses installations pour qu’elles demeurent fiables et sécuritaires. Les surfaceuses réclameront aussi de l’amour. « Il est préférable d’investir chemin faisant que d’attendre », dit le PDG de la station.
Selon lui, la station vient d’atteindre sa vitesse de croisière. Alain Goulet avance que les investissements de la Ville de La Malbaie dans les infrastructures et les efforts du milieu ont permis de relancer la montagne. « La ville n’a pas eu peur. La montagne ne coûte pas cher compte tenu des retombées générées. Elle coûte cher si on la gère en mode austérité. La rigueur dans l’administration ne rime pas avec la pauvreté», maintient-il.
Alain Goulet, pdg du Mont Grand-Fonds (archives)
Alain Goulet s’enflamme lorsqu’il parle de l’avenir de son industrie et des performances de la récente saison. «Charlevoix est une entité qui reprend le terrain perdu sur le plan touristique. Je suis très confiant pour les prochaines années. Le Mont Grand-Fonds et le Massif de Charlevoix sont les génératrices de la région. Ce sont les deux chevaux de course sur lesquels il faut miser. Toutes proportions gardées, nous avons tout ce qu’il faut ici pour faire aussi bien qu’à Whistler. Si ça marche dans l’Ouest canadien pourquoi ça ne marcherait pas ici? Des panoramas, nous en avons aussi », lance-t-il.
Le PDG de la station pense qu’il est essentiel « de continuer de vendre Charlevoix comme un produit unique offrant des expériences chaleureuses. Notre culture est particulière. C’est sur ça qu’il faut miser», plaide aussi Alain Goulet.
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