Sled Peak: un succès de retour… en mieux

Par Gilles Fiset 11 avril 2016
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Devant le grand succès de l’événement Sled Peak Charlevoix au Mont Grand-Fonds en fin de semaine dernière, les organisateurs promettent de revenir l’an prochain en mieux et si possible, amener des coureurs professionnels dans Charlevoix.

Plus de 4 500 personnes ont franchi les guichets d’entrée les 9 et 10 avril pour admirer les courses de remontées de pistes en motoneige. Un succès monstre étant donné que les organisateurs s’attendaient à en recevoir entre 1 000 et 2 000 visiteurs. « Je pense que l’on fera plus, si toutes les conditions sont réunies », avait confié l’organisateur et initiateur du projet, Christophe Dandurand, lors d’une entrevue téléphonique en janvier dernier. On ne sait pas si toutes les conditions étaient vraiment rassemblées, mais oui, il a fait plus, beaucoup plus. Tellement que l’on a même approché les organisateurs pour acheter la course, ce qu’ils ont refusé de faire pour garder l’événement dans Charlevoix. « Dès qu’elle est vendue, elle peut partir n’importe où et on veut la garder encore ici », déplore la responsable des communications pour le Sled Peak Charlevoix, Sylvie Marquois.

L’an prochain

La course sera donc de retour au Mont Grand-Fonds en 2017 avec certaines améliorations cependant. « On va essayer de faire plus de catégories comme une avec des pilotes féminins par exemple ou une autre avec des motoneiges à crampons, ou encore faire plus de catégories de motoneiges », affirme Sylvie Marquois en ajoutant qu’il est possible aussi que le parcours soit plus difficile l’an prochain et qu’il comporte plus de portes à franchir par les motoneigistes.

Mme Marquois souhaite aussi que l’événement soit retransmis en direct à la télévision sur les ondes de TVA ou de RDS et pas seulement sur le web comme cela a été le cas cette année.

Des pilotes professionnels

Les organisateurs ne se sentent pas encore d’attaque pour passer en mode internationale dès l’an prochain. Ils vont essayer cependant d’amener des pilotes professionnels le plus tôt possible. « On continue dans la même veine et on verra pour l’international dans quelques années, car on est pas encore prêt. On veut pas se brûler les ailes », explique Sylvie Marquois. « On va essayer d’avoir des coureurs de catégorie professionnelle, mais il y a une pression, car on monte de catégorie, on verra… Pour la prochaine fois, on sait comment doser pour avoir des difficultés d’un niveau supérieur pour avoir des pilotes d’un peu plus loin », termine Sylvie Marquois une note d’espoir dans la voix.

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