Nouveau projet vélo à Saint-Aubin

Un tout nouveau projet contre le décrochage scolaire fera son apparition au Centre Saint-Aubin ce printemps, le programme Faut que ça roule. Une façon originale de raccrocher les jeunes à l’école et à l’exercice physique axée sur la pratique du vélo.

C’est en avril  que débutera officiellement le programme Faut que ça roule au Centre éducatif Saint-Aubin de Baie-Saint-Paul. « Un projet qui vise à encourager la motivation scolaire », selon Éric Simard, enseignant au Centre éducatif et instigateur du programme. Le principe est simple, récompenser des élèves qui ont atteint certains objectifs scolaires en leur permettant de s’absenter quelques heures pour vivre une activité orientée vers la pratique du vélo.

La formule a déjà été testée avec succès. « L’an passé, on a fait vivre à des jeunes d’adaptation scolaire toutes les activités qui sont prévues à ce projet comme l’initiation au vélo ou du pilotage sur la piste du parc à vélo et ça a été très très positif. Alors maintenant, on est prêt à l’exporter aux élèves du régulier », déclare le fondateur du projet qui espère qu’une soixantaine de jeunes de première et deuxième secondaire surtout vivront l’expérience dès avril.

Faut que ça roule est un partenariat entre la commission scolaire et le club cycliste de Charlevoix qui ont acheté une dizaine de vélos chacun que les jeunes s’échangeront pour rouler et donc pour faire de l’activité physique, un autre des objectifs du programme. « On veut donner le goût de bouger et donner une alternative à tout ce qui cause la sédentarité chez les jeunes comme toutes les heures passées devant les jeux vidéo », énonce Éric Simard en précisant que la compétition ne sera vraiment pas sa priorité. « Le vélo de compétition, ce n’est pas ce que l’on propose. Faut que ça roule, c’est plutôt une approche basée sur le plaisir de piloter un vélo. Il n’est pas nécessairement question de performance, au moins on bouge », explique-t-il.

L’engagement social

En plus de sorties de vélo et d’activités comme la mécanique ou l’alimentation du cycliste, les élèves devront passer quelques heures à entretenir les espaces dévoués à la pratique de leur sport. « Ça fait partie du programme. On veut que les jeunes s’engagent à améliorer leur environnement parce que ce sont des installations qu’ils vont utiliser et il faut leur donner un peu d’amour pour les maintenir en bon état », dit M. Simard en terminant.