La bonne aventure d’Ekasringa

Par Emelie Bernier 11 avril 2016 Initiative de journalisme local
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Le cirque équestre Ekasringa piaffe d’impatience! Du 14 juillet au 7 août, ses artistes, humains comme animaux, établissent leur camp à un jet de pierre du fleuve, dans un écrin magnifique propice aux prouesses circasiennes.

Inspiré du parcours atypiques des artistes, le spectacle « La bonne aventure » explore les apprentissages existentiels qui mènent du rêve de l’enfance à la réalité de l’âge adulte. Frédérique Foiret se considère comme privilégiée de réaliser une fois de plus son rêve. «Ce matin, je me suis levée et j’en avais envie de pleurer. On y arrive, on est vivant, on recommence et il y a plein de gens avec nous. C’est complètement merveilleux », se réjouit la directrice artistique. 17 représentations seront à l’horaire cet été sous le chapiteau du Boisé du Quai. 14 artistes humains ainsi que 14 artistes animaux partageront la scène, dont Chouchoute du Plateau, ce petit cochon vietnamien retrouvé errant sur le Plateau à La Malbaie et récupéré par le dompteur Daniel Hénault.

Emilie Gilbert-Gagnon

Emilie Gilbert-Gagnon agit à titre de metteure en scène pour La bonne aventure, ce nouveau spectacle d’Ekasringa. Elle se définit comme une chef d’orchestre. «On est des artistes de partout dans le Québec, je les connais, ça fait quelques années qu’on travaille ensemble même s’il y en a des nouveaux. On connaît les forces, même les talents cachés, qui peut faire quoi. Chacun a sa discipline, mais j’essaie d’utiliser tout ce que je peux. C’est important que ce soit très cohérent, qu’on ait l’impression d’assister à un tout. C’est un casse tête, la ligne narrative! Il faut une courbe de plaisir qui ne retombe pas », indique celle qui y prend beaucoup de plaisir. « Ekasringa, c’est un rêve! », confie-t-elle.

La marraine d’honneur du souper-encan bénéfice Cathy Martin et Frédérique Foiret devant une toile de Jean-François Racine et des animaux du cirque.

Une centaine de personnes ont participé vendredi à un souper-encan au profit de la troupe. Des toiles peintes par Jean-François Racine et les animaux du cirque, mais aussi de nombreux cadeaux offerts par les amis d’Ekasringa ont permis de récolter près de 8500$ qui seront partagés avec la SPCA.

Quelques membres de la troupe Ekasringa!

Une prévente permettra aux Charlevoisiens de se procurer des billets pour La bonne aventure à un tarif préférentiels jusqu’en juin. « C’est un cirque à dimension humaine où tout est basé sur la valeur de relation directe entre les artistes et le public, les artistes humains et les animaux », de conclure Frédérique Foiret, visiblement euphorique à l’idée d’enchanter une fois de plus le public.

Cirqueequestre.com

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