De Charlevoix au grand Cirque: Le voyage de deux vies

Par Emelie Bernier 11 avril 2016 Initiative de journalisme local
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Jean-Luc Dupuis et Suzie Gagnon font la paire. Ensemble, ils magnifient Charlevoix, l’un avec ses images, l’autre avec sa musique. En mariant leurs talents, ils donnent naissance à un nouveau film, De Charlevoix au grand Cirque, qui se penche sur les destins croisés d’une marsouine bien ancrée et d’une nomade dont le monde est la maison.

C’est devant une salle comble que le film a été présenté en prévisionnement. Des salves d’applaudissement ont accompagné le générique, au grand plaisir des créateurs. « Quand on regarde le résultat global, c’est formidable, même si je suis un éternel insatisfait. Si le public l’aime, on atteint notre objectif. Moi, j’aime susciter l’émotion et je pense que les gens sont émus par le film », explique Jean-Luc Dupuis.

Suzie Gagnon, qui a créé la musique, a livré beaucoup d’elle-même dans ce film.  « C’est l’histoire d’une vie, de plusieurs expériences et voyages à travers plein d’émotions à tous les niveaux. C’est un voyage émotionnel! », explique l’artiste. Durant un an et demi, elle a travaillé de concert avec Jean-Luc Dupuis, souvent à distance. « Chaque image que Jean-Luc m’envoyait m’inspirait, je voyais tout de suite ce qui pourrait aller avec ça. Le casse tête s’est imbriqué », ajoute-t-elle.

La trame sonore est semée de sons qu’elle a « cueillis » partout à travers le monde. Ses collègues musiciens du Cirque du Soleil ont aussi prêté leur talent à la musique, qui prend une large place, au point de devenir presqu’un personnage du film.

Une image tirée du film.

Caroline Desbiens y joue en quelque sorte son propre rôle. « J’ai adoré ça! J’ai deux passions dans la vie, la musique et le cinéma. Ce film a conjugué les deux », commente la marsouine.

Jean-Luc Dupuis a exploré les voies parallèles empruntées par les deux musiciennes. « Mon but dans le scénario, toujours mettre en opposition des émotions différentes, celles de l’artiste qui est partie à l’aventure et l’autre qui est restée. Je me suis penché sur leurs motifs », explique le réalisateur.

Une dimension mystique traverse le film. «C’est à l’image de Suzie : elle a quelque chose de mystérieux, de sorcière, de magique! Elle a été dans tous les pays du monde. Je voulais sortir cette originalité de façon poétique », explique Jean-Luc Dupuis. Il souhaite maintenant cogner à la porte des festivals.

Une centaine de collaborateurs charlevoisiens ont participé au film, dont des membres du Chœur polyphonique de Charlevoix, le compositeur Guy St-Onge et notre collègue Claude Boulet.

Il est possible de se procurer le film dans plusieurs points de distribution. Consultez le seriecharlevoix.com pour tous les points de vente.

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