14 réfugiés syriens quitteront Beyrouth pour Baie-Saint-Paul

Par Dave Kidd 11 avril 2016
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Le comité responsable de l’accueil de réfugiés à Baie-Saint-Paul confirme que  14 Syriens s’installeront dans cette visite. Ils arriveraient dans quelques semaines ou quelques mois. D’ici là, le comité s’active à tout mettre en place pour leur arrivée.

6 adultes et 8 enfants âgés de 18 mois à  12 ans, dont l’identité est connue du comité,  quitteront leur camp de réfugiés de Beyrouth, au Liban, pour venir s’établir à Baie-Saint-Paul.

 Le défi est de taille puisque la presque totalité des réfugiés ne parle que l’arabe.Le comité s’active à tout mettre en place pour leur arrivée. « Accompagnement, hébergement, ameublement, alimentation, francisation, éducation, emploi, intégration sociale, financement, sensibilisation du milieu, sont autant de dimensions abordées par les sous-comités alors que l’engagement est pris pour une année selon les conditions de parrainage », précise Carole Dufour, membre du comité

C’est par l’entremise du système de parrainage privé du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec que s’organise l’accueil des réfugiés.

Mission Jésuites de Montréal, qui possède une longue expérience dans l’accueil de réfugiés a servi de courroie de transmission entre le comité local de Baie-Saint-Paul et les familles. « Nous croyons fermement que l’accueil de réfugiés peut se faire dans les régions en dehors des grands centres » explique le père Marion Brisson, à la tête de l’organisme qui accueille des réfugiés depuis plus de 30 ans à Montréal.

Le maire Jean Fortin «croit fermement dans la capacité que nous avons d’accueillir des réfugiés à Baie-Saint-Paul et qu’il est important que nous fassions notre part pour soulager la misère causée par cette catastrophe humanitaire qui affecte la Syrie, le Moyen-Orient et l’Europe ».  il «souhaite que l’expérience de Baie-Saint-Paul puisse servir d’inspiration et d’exemple pour d’autres petites municipalités du Québec».

 L’accueil de réfugiés syriens est discuté depuis l’automne 2015.

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