Les audiences de la commission parlementaire sur le projet de loi 86 se sont terminées hier 6 avril. Mardi, le président Pierre Girard, qui se considère privilégié, assistait pour une 3e fois au dépôt d’un mémoire, cette fois avec ses collègues de la Capitale-Nationale.
Au lendemain de la rencontre, il se disait confiant de voir le ministre Proulx prendre position favorablement envers la démocratie scolaire. « Pour moi, c’est positif qu’il veuille prendre le temps de réfléchir comme il l’a dit au Soleil à la fin des travaux. Je pense que c’est un bon signe pour les régions du Québec, pour les commissions scolaires. Il ne faut pas oublier que c’est le projet de loi de François Blais. Même M. Moreau s’en était distancié. Que M. Proulx dise qu’il n’y a pas d’urgence et qu’il veut prendre le temps de réfléchir à la meilleure façon de favoriser la réussite, ca démontre une ouverture. On a un sursis », indique Pierre Girard. Il rappelle que si le projet de loi était adopté comme tel, 15 jours après l’adoption du projet de loi, c’était une fin de mandat totale et sans réplique pour les commissaires et lui-même.
«En principe, notre mandat finit en 2018. Peut-être que d’ici là, il y a un forum ou des états généraux sur l’éducation. Au Québec, ça va bien, mais il y a place à l’amélioration. Peut-être qu’on ira vers un exercice plus large. On verra ce que le ministre va décider au fil des prochains mois», commente-t-il.
Une rencontre est prévue avec le ministre Proulx le 13 avril. La députée Caroline Simard, la directrice générale de la commission scolaire Martine Vallée et Pierre Girard le rencontreront durant une heure.
La rencontre de travail de la partie charlevoisienne a eu lieu vendredi dernier. « On a travaillé sur le concept d’ordre du jour. Ça a très bien été. Le principal, c’est d’être capable de travailler ensemble pour le bien des jeunes de la région », indique M. Girard.
Même si la commission parlementaire est close, il entend ramener sur le tapis le sujet de la démocratie scolaire. «Le principal problème qu’il reste à régler pour nous, c’est le financement. Et la diversité dans les formations professionnelles », indique-t-il.
Sam Hamad dans l’eau chaude
Celui qui voyait en Sam Hamad un allié se désole de la situation actuelle. « Je suis déçu de ce qui se passe avec M. Hamad parce qu’il a toujours été un bon soutien à la région. Je le considère comme un allié important pour la Commission scolaire de Charlevoix. À ce moment-ci, on doit lui donner le bénéfice du doute », de conclure Pierre Girard.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.