Déneigement : la sécurité avant tout
Après la « charrue », c’est dans le souffleur que se poursuit ma tournée.
Guillaume Otis « fait de la neige » depuis plus de 22 ans. L’opérateur a vu neiger, sans jeu de mots simpliste. C’est lui qui dirige le ramassage. Son véhicule ouvre la marche. À côté, les dix roues des camionneurs artisans et des Entreprises Jacques Dufour roulent pour être chargés. Des niveleuses et déneigeuse prennent place aussi dans ce cortège de poids lourds.
Un signaleur précède la souffleuse. Cet homme s’assure que tout va se passer en sécurité. Pas facile comme travail, surtout lorsque des véhicules arrivent en sens inverse dans une rue étroite ou que des passant marchent sur les trottoirs tout juste à côté du « monstre » conduit par Guillaume. Il stoppe momentanément son engin pour laisser passer une petite famille.
Dans certaines rues, il y a plus de neige qu’il en est tombé. La rue Leclerc est un bel exemple. Des ententes existent pour la faire ramasser. À voir la quantité poussée sur le bord des chemins, ça doit être une mine d’or ce contrat-là! « Il y a quelques ententes », confie l’opérateur, sans identifier qui peut le faire et sans préciser non plus qui n’a pas le droit de le faire. Sa réponse confirme ce que j’écrivais avec ironie plus haut.
Ma soirée de travail s’est terminée dans le Western Star de Réal Lévesque, un chauffeur de camion qui en « a joué du bâton depuis 40 ans ». C’est son premier hiver de travail sur la neige. « On s’habitue. Ça s’apprend », dit le quinquagénaire qui sillonne le Québec depuis 40 ans. Son travail est répétitif. Il roule à côté ou devant le souffleur pour que sa semi-remorque soit chargée en une minute environ. Il prend ensuite la route du dépôt à neige. Il vide la remorque avec « un truc de pro » pour éviter de faire bloquer les roues arrières et repart pour rejoindre le reste de l’équipe. Ça se passe comme ça jusqu’à la fin du ramassage.
En chiffres
Les Entreprises Jacques Dufour et Fils entretiennent 32 km de routes sur le territoire de la ville de Baie-Saint-Paul.
Deux déneigeuses-sableuses, une niveleuse, un chargeur sur roues et la chenille pour les trottoirs sont mobilisés pour le déneigement.
Selon la bordée, jusqu’à dix camions (dix roues et plus ) sont assignés au ramassage. La moitié appartient à des camionneurs artisans.
36 heures, c’est la durée moyenne du ramassage.
Depuis 2 ans, l’entreprise effectue l’entretien du secteur « urbain » de Baie-Saint-Paul.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.