Charlevoix au Boulot fait mieux que l'an dernier

Par Dave Kidd 19 mars 2016
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L’édition 2016 de Charlevoix au Boulot a réuni 670 offres d’emploi et attiré 654 personnes. L’événement qui s’est tenu samedi au Centre des loisirs de Saint-Hilarion affichait plus de postes et a  fait déplacer un peu plus de monde que l’an dernier.

« Nous sommes très heureux », a lancé Céline Boily directrice des Centres locaux d’emploi de Baie-Saint-Paul et de La Malbaie. Deux heures avant la fin de la foire de l’emploi, elle affirmait que « les chercheurs avaient une plus grande connaissance des emplois offerts et des entreprises présentes  en regard des précédentes éditions. Les participants savent ce qu’ils veulent», dit-elle.

Sylvie Dionne et sa collègue Tania Bhandoani

 « J’ai embauché sur place », a  confié Sylvie Dionne,  directrice générale de l’hôtel  Le Germain Charlevoix. « J’ai  aussi eu plusieurs coups de cœur. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. On va revenir », confie la patronne de l’établissement qui tentait de combler 15 postes.

L’achalandage a été constant. C’est ce qui a donné l’impression qu’il y avait moins de monde que l’an dernier alors qu’en réalité l’événement en a attiré un peu plus.  42 entreprises ont réservé un espace pour cette 18e édition de la foire de l’emploi.

Sébastien Tremblay, Myriam Gagnon et Mario Savard étaient au kiosque de la Ville de La Malbaie

La Ville de La Malbaie était présente pour une seconde année. Neuf postes dont six pour des étudiants étaient disponibles. « On pense trouver les candidats parmi ceux qui ont déposé un CV », indique Myriam Gagnon, directrice des ressources humaines.

Mario Tremblay, Mélanie Simard et François Turcotte du Groupe Océan

Groupe Océan recrutait pour ses installations de L’Isle-aux-Coudres, mais aussi pour l’ensemble de la compagnie.  35 emplois étaient disponibles. « C’est plus difficile de trouver de la main-d’œuvre spécialisée »,  mentionne François Turcotte du département des ressources humaines. « Nous sommes un des principaux employeurs de la région. C’est important d’être ici. Nous reviendrons c’est certain », ajoute-t-il.

Maxime Perron, étudiant en sciences biomédicales, travaille au Casino depuis quatre ans.

D’autres grands employeurs, comme le Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux, Simard Suspensions, le Casino de Charlevoix et Fairmont le Manoir Richelieu étaient aussi sur place. Jean Ribes, directeur des ressources humaines du Manoir Richelieu,  explique  « qu’à compétence égale, la priorité serait toujours accordée aux gens de la région ».

Le Domaine Laforest de Sagard s’est aussi tourné vers Charlevoix au Boulot pour recruter de futurs employés. Six postes étaient disponibles au « resort  » de la famille Desmarais. Le domaine procure du travail à plus de 80 personnes en haute saison. Le kiosque n’attirait pas l’attention plus que les autres. C’est en demandant à quel endroit était situé le domaine que les participants faisaient le lien avec ses propriétaires.

David Cloutier a poursuivi la tradition

L’auberge des Falaises n’a manqué aucune édition de Charlevoix au Boulot. « C’est un bon investissement. L’événement doit continuer.  Des candidats sérieux sont venus me voir », souligne David Cloutier.

Benoit Provencher agissait à titre de porte-parole. Il avait déjà mesuré le succès de Charlevoix au Boulot. « Le recrutement est un défi aussi important pour les petites entreprises comme la mienne. J’ai toujours réussi à trouver en venant ici. J’ai vu l’événement évoluer. Cette année, les participants sont vraiment diversifiés», dit-il visiblement heureux de son expérience de cette année.

Charlevoix au Boulot est une initiative d’Emploi-Québec réalisée avec plusieurs partenaires. La foire de l’emploi coûte 50 000$ à organiser. Son objectif est de mettre en relation les travailleurs et les entreprises. 

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