Solidarité pour relancer la marina de L'Isle-aux-Coudres
La marina de L’Isle-aux-Coudres restera au même endroit. Les promoteurs d’un second projet ont abandonné l’option. Ils visaient un site plus à l’est. Ils se rangent maintenant derrière les dirigeants de l’actuelle qui ont amorcé les démarches pour obtenir de l’aide financière des gouvernements supérieurs
Frédéric Audet, un de ceux qui travaillaient sur le projet abandonné, précise « qu’il y avait beaucoup de risques à faire cheminer deux projets. Le maire et la députée Caroline Simard ont été informés de notre décision ».
Le maire Dominic Tremblay est « heureux que les deux groupes travaillent ensemble. L’option la plus sécuritaire et la moins dispendieuse a été retenue. Le conseil ne ferme pas la porte pour l’alimentation en eau potable des futures installations. Je m’attends à une demande en ce sens », dit-il.
Le Havre Jacques-Cartier Marina de L’Isle-aux-Coudres, l’organisme responsable de la marina, confirme avoir discuté avec Québec pour obtenir de l’aide financière. « Nous avons déposé une demande dans le cadre de la Stratégie maritime du gouvernement du Québec. Après le dépôt du budget fédéral, nous aurons une meilleure idée des programmes», précise Normand Desgagnés, président de l’’organisme.
La sécurité des plaisanciers est l’argument principal des autorités de la marina. Actuellement et à cause de l’important ensablement, l’accès à marée basse est vraiment limité. Depuis 2008, l’installation est pratiquement déserte. « L’emplacement est parfait. La marina est à l’abri des grands vents. L’ensablement récurrent est le gros problème », résume le président.
Il précise que dans le passé les installations ont rendu de précieux services aux plaisanciers. « Le secteur de Petite-Rivière-Saint-François est particulier. Il cause bien des problèmes de navigation. La marina jouait alors un service essentiel. Il y avait même un bateau de la garde-côtière auxiliaire en permanence. La marina de L’Isle-aux-Coudres est encore aujourd’hui un relais essentiel pour passer Petite-Rivière-Saint-François », dit-il.
Le projet se situe à environ 1,5 M$. Il comprend le dragage de la marina, la construction d’un bâtiment d’accueil, l’aménagement d’une nouvelle rampe d’accès et de nouveaux pontons. « Il n’y a aucune concurrence avec le Port de refuge de Cap-à-l’Aigle. Au contraire, je crois que l’accès à deux marinas en retirerait des avantages parce que le nombre de plaisanciers dans la région pourrait augmenter», soutient Normand Desgagnés.
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