Caroline Simard réagit à l'annonce de Pierre Girard
Caroline Simard n’a pas apprécié l’annonce tambour battant de Pierre Girard concernant la participation de la commission scolaire de Charlevoix à la Commission parlementaire sur le projet de loi 86. Selon elle, sa façon de faire occulte selon elle complètement son implication et celle de son parti dans le dossier en plus de déroger aux règles de l’Assemblée nationale.
«Il est important de remettre les choses en perspective. On travaille étroitement avec la Commission scolaire depuis le 25 novembre, date à laquelle j’ai rencontré le conseil des commissaires, une première dans la région pour une députée. C’est à ce moment-là que je leur ai parlé du projet de loi 86 et que je les ai invités à écrire un mémoire sur la réalité de Charlevoix, réalité que je m’efforce de défendre à l’Assemblée nationale », fustige-t-elle.
Son bureau sait depuis le 3 mars que la Commission scolaire de Charlevoix pourra être entendue en Commission parlementaire, mais avait le devoir de ne pas le divulguer. «La CS de Charlevoix a été convoqué suite à un désistement d’un autre groupe. Selon le protocole de l’Assemblée, l’annonce doit être communiquée par le secrétaire de la Commission parlementaire. Nous avons respecté le protocole et quelqu’un ne l’a pas fait », indique Mme Simard.
Elle tient à rappeler qu’elle-même et son équipe ont travaillé avec vigueur sur le dossier. « On a été en constante communication avec l’équipe du ministre Blais. Je l’ai rencontré en privé pour lui démontrer l’efficience de la CSDC et à quel point un conseil des commissaires dans un milieu rural peut avoir une influence positive. J’ai segmenté la perception entre le rural et l’urbain et ça, ce n’est pas le PQ qui l’a fait. On a fait des démarches depuis novembre et tout ça est imbriqué pour arriver à un résultat positif et harmonieux. Il faut travailler ensemble!», lance-t-elle. Selon la députée, « ce ne sont pas quelques appels dans les dernières semaines qui ont tout changé ». «Ce qui a été véhiculé est donc faux. C’est une façon cavalière de faire les choses et ça n’est pas le reflet des citoyens et citoyennes dans leur ensemble. Je suis convaincue que ce n’est pas de cette façon que les Charlevoisiens veulent collaborer », conclut-elle, tendant la main à M. Girard. «Quand il faut faire entendre Charlevoix, je suis là. Je voulais d’abord rétablir les ponts. J’en suis issue, de cette commission scolaire. Mon père y a travaillé toute sa carrière. C’est un dossier que je connais et qu’on priorise depuis 2014. Quelqu’un a enfreint le règlement de l’Assemblée nationale. On a travaillé dur sur ce dossier et c’est frustrant de lire ça », conclut-elle.
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