Année cruciale pour le Pavillon Hubert Reeves
Les promoteurs du Pavillon Hubert Reeves à La Malbaie croient que 2016 se veut une année de vérité pour faire débloquer le projet de construction d’un musée scientifique dont le coût dépasserait les 10 M $.
Plus que jamais, le conseil d’administration pense réalisable ce rêve à la condition qu’un politicien de prestige capte la balle au bond et en fasse une priorité. Cette prise de position traduit bien l’état d’esprit du conseil d’administration, qui a tenu son assemblée générale annuelle à l’hôtel de ville de La Malbaie, vendredi dernier. Les membres du conseil ont décidé en fin d’avant-midi de convoquer la presse afin de dresser le portrait de la situation. Ils posèdent le terrain, celui de l’ancienne Auberge Donohue adjacent au Musée de Charlevoix, ils ont des partenaires intéressés, y compris l’agence spatiale canadienne dont le bras s’extensionne jusqu’à la NASA, ils ont des fondations, soutient le président Michel Gervais, qui n’attendent qu’un signal majeur du gouvernement pour investir, ils ont aussi — facteur le plus important — la possibilité d’établir des liens directs avec les grands centres à travers le monde grâce à l’implication de l’astrophysicien Hubert
Reeves, de qui ils peuvent bénéficier de tous les contacts. Ils leur manque un appui majeur: celui du gouvernement du Québec.
Les administrateurs souhaitent que Caroline Simard, député de Charlevoix—Côte de Beaupré, adjointe parlementaire de la ministre du Tourisme, ouvre les portes soit du bureau du premier misintre Philippe Couillard, soit de celui du ministre Sam Hamad, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, afin de faire progresser ce dossier majeur pour le développement de l’est de Charlevoix.
Déjà plus de 600 000 $ ont été investis dans ce projet afin d’effectuer les travaux de recherche de même que les plans de cet édifice que les architectes et ingénieurs ont pensé à coût nul sur le plan énergétique, afin de la caractériser par l’exemplarité dans sa conception.
Questionné à savoir si, à la limite, ce projet par sa position géographique pourrait cadrer dans le programme de la Stratégie maritime des libéraux, Michel Couturier, maire de La Malbaie et membre du conseil d’administration, a avoué ignorer si effectivement cela pourrait être une avenue. Ce qu’il souhaite à priori, c’est voir Québec débloquer les fonds qui permettront ensuite aux membres de cogner aux portes de mécènes avec un appui tangible, celui du gouvernement provincial.
Projet de 10 M $
Dans les faits, le projets pourrait voir ses coûts se situer entre 10 et 11 M $. La première phase de 5 M $ serait la construction du Pavillon Hubert Reeves en utilisant ce qu’il y a de plus technologique. La deuxième phase concerne tout ce que la population et les scientifiques retrouveront à l’intérieure du musée, des collections de roches aux artéfacts, en passant par la mise en place des outils technologiques d’animation et de diffusion. Enfin, il faudra définir les axes et les vecteurs qui permettront de mettre en valeur l’œuvre de Hubert Reeves.
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