La réforme en sécurité incendie donne des résultats

Par Dave Kidd 24 février 2016
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Selon des chiffres du ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP), la réforme en sécurité incendie amorcée en 2000 porte fruit. Le rapport de l’année 2013 montre une diminution du nombre d’incendies au cours des quatre dernières années. 

En 2010, les chiffres du MSP faisaient état de 21 932 incendies alors que 16 976  étaient recensés en 2013. « Pour une troisième année consécutive, le bilan statistique révèle une diminution du nombre d’incendies déclarés au ministère et une diminution du taux d’incendies par 1 000 habitants. Les efforts consentis par les municipalités dans l’élaboration et la mise en œuvre du schéma de couverture de risques en incendie contribuent à ce résultat. L’efficacité des interventions des services de sécurité incendie est également une conséquence de la mise en œuvre du schéma: les statistiques confirment la prédominance des incendies dont les dommages sont limités au bâtiment d’origine », lit-on dans la conclusion du rapport. 

Le document nous apprend aussi  que « la cuisine est le lieu d’origine de plus de 28% des incendies de bâtiments survenus dans des logements résidentiels ». Le MSP croit que de la sensibilisation à des pratiques sécuritaires pourrait aider à améliorer cette statistique. En 2013, les incendies déclarés sont surtout survenus entre 10h et 20h, sans égard au jour de la semaine. 

En 2013, 1150 incendies ont été répertoriés dans la région de la Capitale-Nationale. Pour les MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est, 49 incendies sont survenus; un meilleur bilan que l’année précédente. Voir texte « 2012 une année brûlante ». 

La mise en place des schémas de couverture de risques en sécurité incendie visait une mise à niveau de la formation et elle a aussi entraîné un renouvellement de la flotte de camions de combat. Au MSP, on rappelle que les camions autopompes et les citernes ne répondaient pas tous à la norme ULC. Le problème ne se pose plus aujourd’hui puisque mêmes les usines des fabricants sont homologuées ULC. 

Le renouvellement de la flotte de véhicules de combat se traduit aussi par un changement pour les villes et municipalités. Le programme d’entretien et de vérification des véhicules a été modifié.  

L’attestation de performance pour les véhicules munis d’une pompe intégrée et l’attestation de conformité pour les camions-citernes sont abolies. Une reconnaissance de conformité entre en vigueur. Elle s’applique à tous les véhicules qui n’ont pas fait l’objet d’une homologation ou d’une certification ULC. Les essais annuels sont maintenus. Québec croit que cette nouvelle façon de faire est plus souple et qu’elle permettra de réaliser des économies. Les économies sont difficiles à calculer puisque le coût d’un test varie d’un endroit à l’autre. Les frais de déplacement expliquent l’écart, dit-on au MSP. 

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