Le ministre David Heurtel rencontre des maires
Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques mène des consultations dans notre région sur son livre vert pour moderniser le régime d’autorisation environnementale découlant de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE).
« En 1972, l’émission d’un certificat d’autorisation c’était un évènement. Aujourd’hui 5000 sont émis annuellement », a rappelé le ministre aux quatre maires présents à la rencontre à Baie-Saint-Paul
Le ministre consulte depuis juin. « Je discute avec les élus et la population. Le projet de loi doit être présenté d’ici le printemps. Le grand objectif est de maintenir les standards et être plus efficace », mentionne David Heurtel.
Claudette Simard a suggéré une meilleure circulation de l’information entre les ministères concernés par un projet. « C’est une problématique assez sérieuse », a déclaré la préfet de la MRC de Charlevoix.
Jean Fortin, maire de Baie-Saint-Paul, a dit que « des événements attribuables aux changements climatiques ont coûté cher à la ville » en faisant référence à des pluies diluviennes des dernières années. Il a aussi profité de l’occasion pour dire au ministre « que les exigences pour déposer un projet sont onéreuses ».
Le maire de L’Isle-aux-Coudres trouve « le système » très lent en rappelant le dossier d’érosion des berges qui implique plusieurs ministères. « On doit faire des travaux temporaires alors que des mesures permanentes feraient économiser de l’argent ». La lenteur est la pire chose », déplore Dominic Tremblay. Il a avoué n’avoir eu aucun regret « de payer une amende d’environ 6 000$ pour des travaux exécutés sur une station de pompage d’eaux usées sans avoir eu le certificat d’autorisation. Il n’y a eu aucun déversement. Tout était en ordre. Le certificat tardait à arriver. La sécurité de la population n’a pas de prix », dit-il.
Le maire de Petite-Rivière-Saint-François a mentionné que la loi sur la protection des berges « enfarge un peu ». Gérald Maltais a aussi indiqué que « notre projet d’usine de traitement des eaux a été ralenti par la lenteur du processus ».
Les commentaires reçus n’ont pas surpris le ministre. « Les commentaires prouvent la nécessité de la révision en cours », affirme David Heurtel. Il a aussi indiqué qu’il préconisait des rencontres avant la préparation d’un projet « pour soulever les questions importantes rapidement ». Le ministre croit aussi qu’un « meilleur partage de l’information est nécessaire ».
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