Le patineur de vitesse sur longue piste Guillaume Labbé tentera de se mériter une des rares places disponibles pour le Championnat du monde junior qui sera disputé en Chine. L’athlète vient de réaliser son meilleur temps aux 1500 m à la Coupe Canada 2. C’est sa dernière année chez les juniors et il compte bien être parmi les représentants du pays à se rendre au pays du soleil levant en mars.
Guillaume est revenu de Calgary (Coupe Canada 2) plutôt insatisfait. Un problème avec une lame a empêché le jeune homme d’enregistrer de bonnes performances. « Heureusement, mon entraîneur a trouvé ce qui n’allait pas. J’ai pu me reprendre aux 1 500 m, ma course préférée, et enregistrer mon meilleur temps 1:51,59 min », dit-il.
La sélection des patineurs pour le championnat mondial s’effectuera du 5 au 7 février. « Nous serons 30, mais ça va se jouer entre six ou sept patineurs », analyse Guillaume.
Comme tous les athlètes de statut amateur, il voudrait participer aux Jeux olympiques. Dans son sport, un patineur est au sommet de son art lorsqu’il est âgé de 23 à 28 ans. Il a donc encore du temps devant lui pour s’y préparer. « J’y pense, mais pour tout de suite le focus est sur le Championnat du monde junior », admet le jeune homme de 19 ans. S’il se taillait une place pour l’ultime compétition, se serait aux Jeux de 2022. D’ici là, il devra réussir son passage chez les seniors. Il y a un monde entre les deux niveaux.
C’est justement en regardant les épreuves de patinage de vitesse aux JO de 2010, à Vancouver, qu’il a eu le goût d’essayer. À ce moment, Guillaume Labbé fréquentait l’Académie Saint-Louis dans le cadre du programme sports-études hockey. L’essayer a été l’adopter. Sa progression est constante. L’an dernier il était dans la relève d’équipe Québec. Il a mis la main sur l’argent aux 1 500 m lors des Championnats canadiens avant de gagner l’or en équipe dans l’épreuve de la poursuite. Cette année, il évolue dans l’élite.
Le patineur de Baie-Saint-Paul est entraîné par Gregor Jelonek. Il peut aussi compter sur les conseils d’un autre ex-olympien, François-Olivier Roberge. « Ce sont de bons modèles », exprime Guillaume Labbé.
Pour atteindre des standards élevés, Guillaume Labbé doit s’entraîner, s’entraîner et s’entraîner. C’est ce qu’il fait 11 mois par année. « Le mois de repos, je le trouve long », dit-il en riant. Il adore son sport et il n’a pas l’impression « d’en payer le prix ou de faire d’énormes sacrifices ». Il s’entraîne au moins trois heures par jour lorsque l’anneau de glace de Ste-Foy est accessible. Il participe à des camps à Calgary, qui dispose d’un anneau de glace couvert, héritage des Jeux olympiques. C’est sans compter ce qu’il doit faire hors glace. Un travail d’été et sortir de trois à quatre soirs par semaine sont totalement incompatibles avec son horaire.
Robert Boileau Inc, Kia Charlevoix, Horizon Charlevoix et la Ville de Baie-Saint-Paul l’ont aidé financièrement. La présente saison représente des dépenses de 15 000$. Papa et maman contribuent largement à couvrir les frais.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.