Incendie : Saint-Urbain et Baie-Saint-Paul signent une entente

Par Dave Kidd 31 Décembre 2015
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La municipalité de Saint-Urbain et la Ville de Baie-Saint-Paul ont signé une entente relative à la gestion et la coordination des interventions en sécurité incendie.

« Cet accord n’est pas une fusion ou l’abolition de la brigade de Saint-Urbain. C’est une nouvelle façon de procéder pour accroître la sécurité », explique la mairesse Claudette Simard.

L’entente, intervenue le 23 décembre, prévoit qu’un officier du service incendie de Baie-Saint-Paul sera présent lors d’une intervention majeure « pour soutenir le directeur du service dans la coordination et la gestion d’une intervention », précise la mairesse.  Une équipe de Baie-Saint-Paul est aussi désormais demandée en entraide automatique. « L’entente sera analysée en janvier. Elle pourrait être bonifiée »,  ajoute Claudette Simard.

Alain Gravel, directeur du service incendie, estime que cette entente « arrive au bon moment pour développer une façon uniforme de travailler. Le travail d’équipe sera bonifié», dit-il. Ce n’est pas un territoire inconnu pour lui « puisque notre service y allait déjà régulièrement en entraide ». Il dissipe les doutes que certains pourraient avoir en disant « qu’il ne se présente pas à Saint-Urbain en conquérant. Bien au contraire. Je veux collaborer. Je suis ouvert d’esprit et l’on va travailler ensemble ».

Alain Gravel mentionne aussi que cette entente « ne diminuera pas la protection de la Ville de Baie-Saint-Paul ». Il rappelle que lors de quatre interventions cette année, « un autre appel entrait et que tout a été géré dans les règles de l’art».

Cellulaire prioritaire

Cette entente entre les services incendie ramène la couverture cellulaire de Saint-Urbain dans la liste des priorités de la mairesse de Claudette Simard. « Je vais revenir à la charge. Avec cette entente, ça devient essentiel d’avoir une bonne couverture », dit-elle.

La mairesse veut saisir le Forum des élus de la Capitale-Nationale et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) de ce dossier. « Saint-Urbain n’est pas la seule à être dans cette situation. C’est assez, il faut régler ça. C’est aussi une question d’économie et développement économique », ajoute celle qui doit sortir « sur son balcon pour répondre à son téléphone cellulaire lorsque le signal se rend ».  

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