Le maire de Saint-Siméon veut s’inspirer de la communauté innue d’Essipit. Sylvain Tremblay jongle avec l’idée de créer une coopérative de solidarité si les actuelles lois ne permettent à sa municipalité de devenir partenaire de projets.
« Je vais faire les vérifications. Si c’est impossible, nous formerons une coopérative. C’est le seul moyen qui s’offre à une municipalité dévitalisée pour rester en vie de conserver ses acquis dans un endroit où les investissements privés sont rares », explique-t-il.
La coopérative qu’imagine le maire Tremblay ne « compétitionnerait pas les commerces existants comme l’épicerie. La priorité serait une résidence pour personnes âgées et de reprendre la gestion des Palissades », explique-t-il.
Il précise son idée au sujet des Palissades en affirmant que « François-Guy Thivierge continuerait de s’occuper du volet escalade. La future coopérative développerait des activités connexes comme un camping et des sorties en kayak ».
Il y a plusieurs semaines, le maire de Saint-Siméon a rencontré des intervenants d’Essipit pour en apprendre davantage sur leur modèle d’affaires créé il y a plusieurs années. La communauté gère des établissements d’hébergement, des pourvoiries et campings, des croisières aux baleines et détient des parts dans des industries de la pêche.
Même s’il croit que sa population ne craint pas le changement, le maire Sylvain Tremblay estime que l’adhésion du milieu sera la tâche la plus difficile pour réaliser ce projet. Il s’encourage avec « l’aval donné aux regroupement des caisses Desjardins et des conseils de Fabrique ».
Le maire de Saint-Siméon a l’intention de présenter son projet de coopérative de solidarité au début de l’an prochain « avec des projets mobilisateurs qui prouveront le bien-fondé de la démarche ».
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