Les Fêtes autrement

17 décembre 2015
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Avez-vous le cœur à la fête? Noël est juste là, dans le détour, et la bonne humeur, comme le beau petit kit propre, est de mise! Laissez derrière ce qui vous plombe, les soucis, les regrets, le stress. Entrez dans une petite bulle de champagne et flottez au dessus de tout ça le temps… des Fêtes.

On met du rouge, du vert, des paillettes, du doré, du glamour et de l’amour et on fête! On mange trop, on fait des abus de toutes sortes, on se couche tard et on se lève plus tard encore!

Noël, c’est l’amour. C’est l’abondance, l’excès. Mais ça, ce n’est pas une obligation! Pourquoi ne pas faire un Noël « less is more », un Noël simplicité volontaire? Moins de cadeau, mais plus de temps ensemble. Moins d’alcool, mais plus de chocolat chaud avec des bâtons de cannelle et du cayenne! Moins de ragoût de boulettes (j’ai dit « moins », pas « pas du tout », là, calmez-vous le patrimoine!) et plus de course folle en raquette, de bonhommes de neige et de quinzee!

Moins de kilomètres.

C’est harassant des Fêtes, ça, les kilomètres. On en engloutit encore plus qu’on engloutit de beignes et de moka. Et ils sont presqu’aussi durs sur la santé globale. Sinon pires.

Chaque année, les familles, surtout les éclatées, sont confrontées à des choix déchirants. Le réveillon chez un, Noël chez l’autre, un brunch entre les deux pour satisfaire un tiers… L’apéro en passant. Et rebelote au jour de l’an! Pourquoi est-ce si compliqué? Et pourquoi tient-on tant à se réunir le 24, le 25, le 31 et le 1er? Parce que c’est férié? Voici une bonne nouvelle : le 26 et le 27 décembre, le 2 et le 3 janvier sont aussi de jours de congé pour le commun des mortels cette année! Pourquoi ne pas faire durer le plaisir et au lieu de vous garrocher comme des perdus dans la congestion inhumaine de l’autoroute le 25 au matin, encore imbibé de la veille et en pleine digestion,  prendre ça mollo? Il y aura quand même un troupeau sur les points et les chemins de traverse, mais vous, vous jouerez au rummy avec Mamie, vous ferez la sieste en après-midi et vous ferez ce que Dieu fit le 7e jour : Il se reposa, cibole! Si c’est Dieu qui le fit et le dit!

Et votre Noël du 26 avec matante Alice, s’il crée une commotion cette année, passera beaucoup plus facilement dans le collimateur l’an prochain…

Comme disait Einstein, « la folie, c’est se comporter toujours de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Faites vos Fêtes comme l’an dernier : courez après votre queue en ménageant la chèvre et le chou et en essayant de plaire à tout le monde.  Et vous arriverez le 4 janvier comme l’an dernier : brûlé!

Les Fêtes, les fêtes, c’est pas une raison pour se faire mal!

Mot d’ordre : on « chillllllllllllllll »!

Profitez en donc pour lire ce roman qui traîne sur la table de chevet depuis des mois. Pour ressortir vos vieux patins. Pour écrire des lettres à vos amis lointains… Oui, oui, des lettres! Pas de textos, pas des courriels, pas des messages Facebook!

Noël ne devrait pas être un dur labeur, c’est le reste de l’année qui l’est.

Joyeux Noël « chill » à vous.

P.S.  Cette chronique fera relâche jusqu’au 6 janvier. D’ici là, profitez pleinement des quelques journées de  répit qui vous seront offertes par Jésus, le Père Noël et/ou votre patron.

Amusez-vous, dormez, riez, chantez,  faites ce que bon vous semble et commencez l’année du bon pied, le dansant, le léger!

Salut les ti-culs, on s’r’verra, le 6 janvier, hé!

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