Jean Fortin : encore des idées plein la tête!
Jean Fortin, le maire de Baie-Saint-Paul, complète sa 26e année de vie en politique municipale, sa 19e comme maire. Pourtant, il a encore des idées pour terminer son présent mandat. Aussi, ses futurs rivaux devront patienter encore un an avant de savoir s’il quittera ou se représentera aux élections de novembre 2017.
« Le présent mandat est constructif. Les élus travaillent plus ensemble. Nous ne sommes pas dans un modèle d’opposition même si le conseil est formé d’indépendants», soutient Jean Fortin. Il se dit satisfait du travail accompli et des conditions créées pour paver la voie à plusieurs projets. Baie-Saint-Paul traverse une bonne période sur le plan économique avec des investissements publics et privés totalisant plus de 320 M$.
« Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes », admet-il. L’avenir du complexe conventuel des Petites Franciscaines de Marie, la réfection de l’aréna, l’aménagement d’une piscine représentent des dossiers majeurs et préoccupants. « J’aimerais bien régler ces dossiers d’ici novembre 2017 », lance Jean Fortin, qui est aussi conscient du poids de la dette de sa ville. « Il faut avoir de l’aide. Baie-Saint-Paul joue un rôle dans la région, la région de Québec en plus d’être la ville centre de sa MRC », analyse-t-il.
Jean Fortin a parlé « d’une ville une MRC » au cours des derniers mois. Sa sortie n’a pas fait l’unanimité auprès des autres maires. « Le fruit n’est politiquement pas mûr. Je ne partirai pas en croisade, mais je rappelle qu’il y a 42 élus, maires et conseillers, pour un peu plus de 13 000 habitants. Il va falloir mettre les guerres de clochers de côté et regarder la situation en face », soutient-il. Le maire de Baie-Saint-Paul pense aussi que les maires des deux MRC devraient tenir des rencontres au moins trois fois par année pour échanger.
Le développement économique pourrait se tailler une place à l’Hôtel de ville de la rue Forget. Jean Fortin jongle avec différents scénarios pour rendre sa ville proactive en ce domaine. Il ne créera pas un service, mais il songe à embaucher une ressource dédiée à au développement économique.
Le vétéran de la politique municipale, le seul de la région à toucher un salaire de maire à temps complet, pense que son homologue de Québec a apporté une plus-value au travail de maire. Jean Fortin avoue aussi que Jean-Paul l’Allier, ancien maire de Québec, a eu « une influence sur sa carrière ».
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