Fébrile, Geneviève Jodoin l’était vendredi dernier, à quelques heures de dévoiler en mode intimiste son album Tableaux chez elle, à l’Auberge la Fascine. Lundi, c’est dans la grande ville où il a été inventé, mûri et réalisé qu’elle l’a lancé officiellement.
«C’est étrange, car ça fait longtemps qu’il est fait et je suis contente qu’il soit enfin dans les magasins… C’est un sentiment satisfaisant qu’il soit enfin accessible à tous, qu’il puisse vivre, voler de ses propres ailes », commente la néo-insulaire.
Ses « Tableaux » ont ceci de singulier qu’ils résultent en une large part d’une rencontre entre la musicienne et l’artiste multidisciplinaire Marc Séguin. «Je l’ai rencontré au Musée d’Art contemporain de Baie-Saint-Paul, une rencontre fortuite qui est devenue très fructueuse! C’est un touche-à-tout! En plus de signer 4 textes, il a assumé la direction artistique du « photo shoot » pour la pochette. Marc m’a aussi aidé avec le financement en m’offrant une œuvre sérigraphiée. Il est devenu coproducteur du disque », explique Geneviève Jodoin.
Habituée de travailler sur les mots de son amoureux et complice Fred Boudreaul (qui signe 5 textes), la demoiselle Jodoin a dû apprendre un nouveau langage. «Quand Marc m’a envoyé ses premiers textes, c’était difficile de mettre de la musique dessus! Je n’avais pas intégré son rythme dans mon cerveau musical. Puis j’ai compris le souffle, comment marier la musique sur ses mots, en composant La porte. Je lui ai fait faire un peu de « Clan Panneton », déménager des lignes, des mots, des phrases, pour arriver à une structure…On s’est adapté tous les deux à notre façon d’écrire », de renchérir l’artiste. De nombreuses autres chansons pourraient voir le jour, le prolifique auteur lui ayant offert plusieurs autres textes, dont un récemment enregistré pour un long métrage de fiction aussi signé Marc Séguin.
Ce disque, Geneviève Jodoin considère qu’il l’amène ailleurs. «Les textes m’ont amené vers le piano. C’est plus orchestral car au piano, je vais plus loin, les possibilités sont plus grandes. Je suis allée chercher des couleurs que je n’aurais pas pu à la guitare. » Un quatuor à cordes dont les arrangements sont signés Antoine Gratton vient donner une autre dimension aux chansons. « C’est plus riche, plus cinématographique », s’enthousiasme la musicienne.
L’album compte une dizaine de pièces, dont une reprise de Richard Desjardins, avec la bénédiction du principal intéressé. Dans Charlevoix, il est en vente au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul.
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