Les Lions mettent leurs 1000 billets en vente

Par Eric Maltais 16 octobre 2015
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Les 21 membres du Club Lions de La Malbaie/Clermont ont procédé ce jeudi au lancement de leur loterie, la Loto-Lions, pour laquelle 1000 billets ont été mis en vente au coût de 52$ l’unité.

Les profits, qui devraient avoisiner les 30 000 $, seront réinvestis dans la communauté. Au cours de la dernière année, explique Normand Tremblay, responsable du comité des dons, les fonds ont été remis dans une proportion de 32% à la jeunesse, 36% dans le réseau communautaire, 9.5% dans les fondations, 9% en santé et recherche et près de 13.5% auprès des personnes défavorisées.

«  Nous tentons d’ensoleiller le quotidien sombre des gens pauvres. Oui, il y a de la pauvreté dans notre région, des malades, des gens qui ont faim, des jeunes qui ne mangent pas avant d’aller à l’école, qu’il s’agisse de l’école secondaire Le Plateau ou encore l’école  primaire Laure Gaudreault de Clermont, des travailleurs qui s’inquiètent de l’avenir parce qu’ils ont perdu leur emploi, qui vivent au jour le jour, une situation à laquelle ils veulent échapper », admet M. Tremblay.

Pierrette Villeneuve, responsable de la loterie, lance ce cri du cœur : « Nous avons besoin de vendre tous nos billets, Allez-y individuellement, former des groupes en famille, en entreprises. Informez-vous auprès de nos membres Lions. À partir de novembre, le 3e mardi de chaque mois, nous faisons tirer un prix de 500$, un prix de 300$ et un de 100$. De plus, à Noël et à Pâques, nous y allons avec un premier prix de 1000$. L’argent est très bien investi dans la collectivité et nous devons remettre un rapport détaillé au gouvernement ».  Elle précise également qu’à chaque tirage, les billets retournent dans le baril. Ce moyen de financement existe depuis 38 ans déjà.

Témoignages

Des représentants d’organismes ayant bénéficié de l’aide financière ont confirmé que les besoins étaient grandissants dans Charlevoix. « Nous sommes de plus en plus confrontés  à la pauvreté et à la malnutrition. Nous faisons manger 50 familles par semaine. On fait le tour des épiceries car on sait qu’ils jettent de la nourriture. Une épicerie de Baie-Comeau nous soutient aussi. Nous venons de négocier des ententes avec Moisson Québec et Moisson Saguenay pour que les aliments qu’ils récupèrent dans les commerces servent à nourrir des gens ici, car on lutte contre la pauvreté  ici », a confessé Denis Lavoie, président du Service alimentaire et d’aide budgétaire.

Du côté  de la Saint-Vincent-de-Paul, un appel a aussi été lancé afin de recevoir des vêtements qu’ils pourront revendre aux plus démunis et se servir de l’argent pour soutenir les moins bien nantis.

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