Le chef du Bloc québécois revient

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Par Dave Kidd 14 octobre 2015
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On arrive au terme du marathon électoral fédéral. Lundi, les électeurs vont élire le gouvernement et le député de Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix. Les candidats affichent de la « confiance » et estiment avoir « fait passer le message ».

Le Charlevoisien fait le bilan de campagne des candidats.

Sylvie Boucher (Parti conservateur du Canada)

Après avoir parcouru plus de 7000 km, Sylvie Boucher « est confiante et déborde d’énergie ». Selon elle, « les gens ont écouté le message conservateur ». Elle rappelle « qu’après 20 ans dans l’opposition, le moment est venu de se donner la chance d’être à la table où se prennent les décisions ». Sylvie Boucher dit avoir reçu « un bel accueil partout où elle est allée ».  Elle estime aussi que sur le terrain les choses bougent. « Mon discours à saveur économique intéresse les électeurs. J’invite les libéraux et néo-démocrates à se ranger derrière moi pour obtenir une économie forte », dit-elle aussi.

Mario Desjardins Pelchat (Forces et Démocratie)

Dès l’annonce de sa candidature, Mario Desjardins Pelchat a promis de faire les choses autrement. C’est exactement ce qu’il a fait. « J’ai mené la campagne prévue. Je voulais ouvrir les yeux des électeurs pour que la politique  et les vieux partis changent. Le peuple n’est pas représenté. Ce sont les lobbys qui contrôlent l’État », dit-il. Le candidat de Forces et Démocratie dit avoir éprouvé de la difficulté à obtenir de la visibilité dans la partie ouest de la circonscription. « On n’a pas eu de place sur l’échiquier. Dire la vérité ça n’aide pas tout le temps ». Il entend continuer à militer pour sa formation « qui est vraiment près des citoyens ».

Sébastien Dufour (Bloc québécois)

« Le ciel va rester bleu », a lancé le candidat du Bloc québécois pour commencer son entrevue de fin de campagne. Sébastien Dufour dit avoir livré la campagne qu’il voulait. « Nos chiffres disent que je suis premier dans les intentions de vote. Je me suis présenté comme le défenseur de l’environnement et des travailleurs qui ont recours à l’assurance-emploi », dit-il. Le bloquiste avance que les poignées de main qu’il donne sont fermes et convaincantes. « Les électeurs ne se sauvent pas de moi; au contraire », lance-t-il. Son chef, Gilles Duceppe, de passage à Baie-Saint-Paul vendredi dernier, pourrait revenir au cours des prochains jours.

Patrick Kerr (Parti vert du Canada)

Il est entré en scène le 30 septembre et n’a pas tenu d’activité dans notre partie de la circonscription.

Jean-Roger Vigneau (Parti libéral du Canada)

« J’ai été présent et mon message a bien passé. Je suis confiant depuis le début de la campagne », soutient le libéral Jean-Roger Vigneau. Il a misé sur le porte-à-porte et les événements pour se faire connaitre et diffuser son message. « C’est notre parti qui en laissera le plus dans les poches des familles ». Selon lui, la remontée du PLC dans les sondages « est attribuable à la performance de Justin Trudeau et du plan de son parti ». Le libéral croit que  c’est sa formation qui bénéficiera de « la prime à l’urne », parce que « le PLC incarne le véritable changement ».

Jonathan Tremblay (Nouveau Parti démocratique du Canada)

« Je n’ai pas de plan B. Mon plan est de conserver mon siège », indique Jonathan Tremblay, député sortant et candidat du NPD. Il est satisfait de sa campagne durant laquelle « ses engagements sur l’assurance-emploi et le développement économique ont été clairement exprimés », dit-il. Le candidat du NPD dit avoir « conservé son rythme en étant visible et en maximisant le contact avec les électeurs. Le travail des quatre dernières années rapportera aussi », analyse-t-il. Les récents sondages ne le découragent pas. « Le niqab a changé l’allure de la campagne, mais les choses se sont replacées », mentionne Jonathan Tremblay.

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