La minutie est sans doute la qualité première du maquettiste Yvon Perron. La générosité et la patience n’arrivent cependant pas loin derrière…
Yvon Perron
Au fil des ans, Yvon Perron a créé un impressionnant nombre de répliques miniatures d’immeubles de son entourage, de la maison familiale d’antan à la jolie demeure canadienne où il passe ses étés, en passant par les bâtiments de ferme impeccablement entretenus qui entourent cette dernière. Le plus récent chef d’œuvre en lice? Le phare du Cap-aux-Oies, au beau toit rouge brillant et aux incalculables détails, et son criard. « C’est le 2e phare, construit en 1942, qui a été défait au milieu des années 1980. J’ai fait toutes les pièces à l’intérieur, tous les meubles… Ils vivaient à 7 personnes là-dedans : les 2 parents avec les 5 enfants… », explique Yvon Perron. Les plans ont été dessinés par une amie architecte à partir de 2 photographies du phare, en échange de… 2 tartes!
Un aperçu de quelques-uns des bâtiments miniatures créés par Yvon Perron au fil des ans
Un aperçu de quelques-uns des bâtiments miniatures créés par Yvon Perron au fil des ans
Yvon Perron travaille depuis janvier sur le phare et son second bâtiment, le criard. Il y a investi plus de 1000 heures, dont 3 semaines pour créer le mobilier. Depuis juillet, les deux bâtiments, sont exposés devant sa maison aux accents turquoise située dans le rang du Cap-aux-Oies.
Les maisons, la petite et la grande, se font écho.
S’il se fait un plaisir d’accueillir les visiteurs, ce n’est pas par vanité, mais bien parce que tous les dons qu’il recueille vont à une cause qui lui tient à cœur, la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique. « Tous les visiteurs qui viennent ici, je les rencontre, je me présente. Oui, je parle des modèles, mais je parle surtout de la maladie, la SLA. J’explique aux gens qui viennent ici que c’est la maladie de Lou Gehrig. Je parle de mon ami Bernard, qui est décédé en 2012. On était très proche. C’est lui qui a fait l’électricité pour mes modèles. Quand il n’avait plus de force, il me disait comment faire», explique M. Perron. C’est toujours pour son ami Bernard qu’Yvon Perron récolte des sous. «Même s’il est décédé depuis 3 ans, je vais toujours ramasser l’argent pour lui. Mon objectif est de ramasser au moins 2000$ par année. Tout l’argent que je fais, soit les dons des gens qui viennent voir les modèles ou l’argent que je fais en vendant mes petits pots de fraises des champs, va à la SLA. J’ai ramassé 600$ de petites fraises cet été et je donne tout à la fondation! », explique-t-il.
Le souci du détail…
Bientôt, il retournera à Beauport et s’attellera à un nouveau projet. « Je vais faire l’autre maison du gardien et tous les moteurs en modèles réduits. Ensuite, je vais faire la petite école de Cap-aux-Oies », conclut-il. Puis, comme les oies, il reviendra au printemps à Cap-aux-Oies, prêt à accueillir les badauds et les curieux et à continuer d’honorer la mémoire de son ami Bernard…
Vous pouvez le visiter au 25 chemin Cap aux Oies jusqu’au 29 octobre. Ou le printemps prochain!
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