Réseau Charlevoix a testé le plan d’urgence du Train léger

7 octobre 2015
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Réseau Charlevoix a testé le plan d’urgence de son Train léger mardi matin. L’exercice visait à évacuer un blessé tombé dans fossé d’une dizaine de pieds à un mille et demi du passage à niveau le plus près.

La simulation s’est déroulée à la hauteur de Cap-aux-Corbeaux, à Baie-Saint-Paul, dans un endroit difficile d’accès. Le scénario était le suivant:  L’équipe de patrouille du Train Léger découvre un blessé. Ensuite, l’opération s’enclenche alors que des appels sont logés à la Sûreté du Québec et aux ambulanciers. Les paramédics sont allés au chevet du blessé. Les pompiers de Baie-Saint-Paul ont suivi pour aider à l’évacuation. Les policiers de la SQ ont aussi participé à l’exercice. 

Le Train léger de Charlevoix a été utilisé pour transporter le faux blessé et les secouristes.

Alain Gravel, directeur du service incendie de Baie-Saint-Paul, estime que l’intervention était « partie correctement ». Il signale que la protection des secouristes était optimale puisque, comme le prévoit le plan, le train a été stoppé sitôt l’alerte donnée ».

Jean Normand, superviseur à la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec(CTAQ), a bien aimé ce qu’il a observé. « Si l’appel était fondé, l’intervention aurait été fluide », dit-il.

Alexandre Gagnon, Marco Boivin, Jean Normand et Alexandra Tremblay, de la CTAQ, ont participé à l’exercice.

Erick Tremblay, directeur des opérations à la CTAQ, assistait à la simulation à partir du centre de gestion. Il parle lui aussi « d’une réussite ».

Selon Nancy Belley, directrice des opérations du Train léger de Charlevoix, tout s’est bien déroulé. « Les intervenants régionaux savaient quoi faire. La seule lacune observée concerne les centrales de répartition des services impliqués. Elles n’échangent pas  entre elles. Notre travail sera d’améliorer cette communication », dit-elle.

Des intervenants de la division ferroviaire de Transports Québec ont assisté à l’exercice. « Ils effectuaient un audit sur notre simulation », précise Nancy Belley.

C’est la première fois que Réseau Charlevoix réalise une simulation d’un incident sur sa voie ferrée. « On testait aussi les réflexes de notre personnel. Seulement quatre personnes savaient ce qui allait se passer ».

Réseau Charlevoix profite de cette simulation pour rappeler que sa voie ferrée n’est pas une piste cyclable et qu’il est  interdit d’y circuler. Le Train léger demeure en service jusqu’au 28 octobre.  

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