Pas de fusion des commissions scolaires (Mise à jour 11h58)

Par Dave Kidd 16 septembre 2015
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Québec ne touchera pas aux commissions scolaires. Leur nombre restera à 72. Le ministre de l’Éducation François Blais estime qu’il n’y a pas d’économie d’échelle à faire.

Le ministre opte plutôt pour la mise en en communs de services là où se serait possible.

Pierre Girard, président de la Commission scolaire de Charlevoix, qui ne voulait absolument rien savoir d’une fusion avec une organisation de Québec, estime que la nouvelle « est une demi-victoire». Il est heureux de conserver   la gouvernance, mais « sans un financement modulé en fonction des besoins et de nos particularités rien n’est pas réglé », dit-il.

Du côté du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix, on se dit soulagé par la fin d’un an d’incertitude. Le président Damien Lapointe est heureux « que cette nouvelle sorte enfin et de conserver le centre décisionnel ci ». Il demeure toutefois prudent. « La mise en commun des services pourrait devenir une source d’inquiétude pour les cadres et employés de soutien », dit-il.

Damien Lapointe a aussi répété que le ministre Blais doit arrêter « le désastre des coupures et réinvestir en éducation ».

Le syndicat , qui compte un peu plus de 300 membres, n’avait pas adopté de position sur la possible fusion. Le sujet a été discuté, mais acune tendance ne s’est dégagée. Le syndicat manquait d’information pour se prononcer, a indiqué le président du Syndicat de l’enseignement de Charlevoix.

Sur la question du financement demandé, Pierre Girard mentionne que « de l’argent additionnel est nécessaire sans quoi son organisation ne sera plus capable de suivre et d’offrir des services comparables à ceux dispenser ailleurs au Québec », précise-t-il.

Le président de la Commission scolaire de Charlevoix mentionne avoir un « bon support politique » de la députée Caroline Simard pour la question du financement. 

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