La déclaration de la députée Caroline Simard voulant qu’une annonce « s’en venait » pour l’usine de Produits forestiers Résolu (PFR) de Saint-Hilarion est aussi bien de se concrétiser rapidement. Si l’annonce ne se fait pas rapidement, l’usine fermera définitivement ses portes le 18 décembre. Ainsi 45 personnes se retrouveraient au chômage.
Normand Savard, président du syndicat qui représente les 45 travailleurs de la scierie, affilié à CSN, a rencontré la semaine dernière Yves Laflamme, premier vice-président Produits du bois, approvisionnement et technologies de l’information chez PFR, pour faire le point parce que « rien ne bouge depuis des mois ». Il « s’est réjoui de l’ouverture manifestée par le dirigeant de la papetière. Il veut garder l’usine ouverte et a même dit être prêt à y investir à la condition qu’il y ait du bois », a relaté le président du syndicat.
Le 16 octobre, tous les travailleurs de la scierie de Saint-Hilarion recevront un avis de licenciement. Le 18 décembre, se sera la fin de l’usine si les choses demeurent inchangées. « M. Laflamme a été clair : si la scierie ferme, elle sera démantelée », a répété Normand Savard.
« On la cherche la bonne nouvelle dont parlait la députée Simard », dit-il. Les syndiqués ont été avisés de ce qui pourrait se passer si l’approvisionnement en bois n’est pas réglé. « Les gars sont atterrés et bien tristes de tout ça », rappelle le président du syndicat.
L’usine de Produits forestiers Résolu de Saint-Hilarion bénéficie actuellement d’un approvisionnement garanti de 85 000 mètres cubes de bois. Sa capacité de production est supérieure à ce volume. PFR se dit incapable de faire tourner l’usine à l’année avec cette quantité de bois. L’inventaire dans la cour à bois ne permet pas actuellement de garantir du travail au-delà du congé de Noël.
Claudette Simard demande une rencontre avec la députée
Sur la page Facebook du Charlevoisien, Claudette Simard, préfet de la MRC de Charlevoix, a réagi. « Le maire de St-Hilarion et moi-même demandons une rencontre avec notre députée qui est bien au fait de la situation de la scierie puisqu’elle travaille sur le dossier depuis son élection. L’approvisionnement en bois, ce n’est pas récent. Tous les intervenants au dossier ce sont rencontrés à quelques reprises et nous espérons un dénouement positif. Nous pensons à tous les emplois directs et indirects de la scierie et nous allons y mettre les efforts nécessaires », écrit-elle.
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