C’est dans Charlevoix que se tient la plus longue, la plus vieille et la plus prestigieuse des courses de chevaux au Québec.
« La course de 5 milles, c’est notre événement fort au niveau de la programmation régionale », assure Paul-André Lavigne, président du Circuit régional des courses de chevaux du Québec, présent à Saint-Aimé-des-Lacs dimanche dernier lors de la 105e édition de la course de 5 Milles. « On a des séries un peu partout au Québec, mais c’est l’événement qui a la bourse la plus élevée, un montant de plus de 12 000 $. Pour les autres courses, les montants donnés vont jusqu’à 1 400 $ dollars seulement », ajoute-t-il. « Les 5 Milles, c’est la course de l’année. Quand on est propriétaire de chevaux et que l’on fait de la course, on veut avoir la coupe du 5 milles. C’est la course québécoise la plus ancienne au Québec », renchérit Guillaume Harvey, coorganisateur à l’Hippodrome de la Vallée.
Cette fameuse course des 5 Milles se disputait originellement à Québec jusqu’à la fermeture de son hippodrome il y a quelques années. M. Lavigne explique que les dirigeants du Circuit régional cherchaient alors un endroit pour continuer à présenter la course et « je ne vous cacherai pas que la meilleure piste amateur pour ce genre d’événement, elle est ici à Saint-Aimée de lacs », avoue-t-il. La course a donc été transférée à Saint-Aimé-des-Lacs.
La seule en Amérique
« Lorsqu’on parle du 5 milles, il y a une seule course comme celle-là au Québec présentement et même en Amérique et elle se tient à Saint-Aimé-des-Lacs », énonce Paul-André Lavigne qui précise que 99 % des courses sont d’un mille seulement. « La course de cinq milles était beaucoup plus présente au Québec auparavant », continue le président du Circuit régional. Ce dernier explique la perte d’engouement de cette épreuve d’endurance auprès des participants par le choix déchirant que doivent faire les propriétaires de chevaux face au calendrier des événements. « Une course comme les 5 milles, c’est plus demandant pour le cheval et ça requiert une préparation beaucoup plus longue. C’est pas tous les entraineurs qui aiment faire ce genre d’entrainement là étant donné que les périodes de course sont assez courtes au Québec. Donc, si la personne prend trois ou quatre programmes pour entraîner son cheval aux épreuves d’endurance, ça le limite pour d’autres courses », explique le directeur régional.
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