Demi-marathon, une épreuve internationale

Par Gilles Fiset 7 août 2015
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Le demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres Vert le raid pourra s’enorgueillir d’un statut international d’ici les deux prochaines années si on peut améliorer sa structure d’accueil et recruter encore plus de bénévoles pour l’événement.

« Notre prétention c’est d’arriver à devenir un demi-marathon de niveau international. Je pense que l’on est capable de le faire d’ici deux ans. On a déjà des contacts à l’international pour amener des groupes », déclare le coordonnateur de l’événement Christian Morneau. C’est très difficile de se dire que présentement, on est prêt pour ça, mais encore un peu de rodage et ça va être correct », affirme. « Ce qui reste à faire, c’est mobiliser au niveau de la forfaitisation et d’être capable d’avoir de l’hébergement pour recevoir ces gens-là. Il y a aussi beaucoup de structures à corriger, les navettes par exemple. Il faut plus de navettes pour venir ici. Par ce qu’il n’y aura pas juste de l’hébergement sur l’Isle. Il va falloir amener les gens ici par autobus, car l’obstacle est toujours le traversier et une fois que l’on est capable de régler ce problème-là, on est en mesure de dire que l’on est internationale », continue de dire M. Morneau. « Le problème n’est pas majeur. Il faut juste orchestrer ça. Il faut que ça roule avec plus d’équipes, plus de monde sur le terrain et des autobus obligatoires pour amener les gens », ajoute-t-il.

200 coureurs de moins

Les organisateurs sont satisfaits du déroulement du dernier demi-marathon Vert le raid qui s’est déroulé sur l’Isle-aux-Coudres le samedi 1er aout malgré une baisse notable du nombre de participants par rapport à l’an dernier. « C’est une belle édition, on espérait avoir un petit peu plus de coureurs. On a eu 200 coureurs de moins sur la ligne de départ cette année par rapport aux 1 200 coureurs de l’an passé », déclare Christian Morneau. Une diminution s’expliquant, selon M. Morneau, par la montée en popularité des nouvelles courses à obstacles de type Spartian Race et à la température peu clémente de l’été. « Partout au Québec, il y a une baisse de 20 % en général dans la participation aux courses comme la nôtre. Les courses plus à obstacles vont gruger une partie des coureurs et la température a commencé beaucoup plus tard cette année. Il y a donc beaucoup plus de gens qui sont en retard dans leur programme et qui ne sont pas prêts encore à courir un demi-marathon », explique le coordonnateur de l’événement qui ajoute que 20 % des coureurs sont de Charlevoisiens,  25 % à 30 % sont de Québec, un autre 25 % à 30 % sont de Montréal et le reste d’un peu partout au Québec et même de France ou des États-Unis.

Un événement payant

« On n’a pas d’études précises au niveau de l’argent généré par l’événement, mais on a des études au niveau de l’hébergement. On sait qu’il y a beaucoup de gens qui arrivent le jeudi ou le vendredi et qui restent coucher le samedi soir. Tout près de 40 % des coureurs qui viennent au demi-marathon couchent dans la région pour une ou deux nuits. On sait aussi que tous les hôtels sur l’Isle sont complets en ce moment », explique M. Morneau.

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