Mario Desjardins Pelchat est le candidat de Forces et Démocratie
Forces et Démocratie mise sur Mario Desjardins Pelchat dans Beauport-Côte-de-Beaupré-Ile d’Orléans-Charlevoix aux prochaines élections. Le chef de la formation Jean-François Fortin était à Baie-Saint-Paul, jeudi, pour présenter son candidat qui va animer la campagne.
« Un gars du peuple » est ce qui décrit le mieux Mario Desjardins Pelchat . L’aspirant député de 60 ans n’a pas la langue dans sa poche et multiplie les expressions pour passer son message. « Si le parti avait une ligne de parti, je serais déjà parti. Je veux travailler pour ma circonscription. Je n’ai jamais compté mes heures. Mon but est de faire de ce grand comté un incubateur régional qui sera repris en exemple ailleurs », dit-il.
Originaire de la région de Rimouski, le candidat de Forces et Démocratie propose aux électeurs une « nouvelle façon de faire de la politique. Les gens sont tannés du manque de leadership, de la partisannerie, des scandales et des coupures sauvages. Ils veulent un parti qui défendent leurs intérêts » ajoute Mario Desjardins Pelchat.
Il n’a pas critiqué le bilan du député sortant Jonathan Tremblay. « Je ne me présente pas contre lui. Je propose une nouvelle manière de faire », indique le candidat.
L’économie, le tourisme et le transport figurent dans ses priorités. Il ne refusera pas un débat avec les autres candidats. Il aura aussi une organisation pour l’aider à se faire élire.
Jean-François Fortin croit que le prochain gouvernement sera minoritaire. « On pourrait détenir la balance du pouvoir. Cette avenue nous permettrait de faire progresser les dossiers importants», dit-il. « On va proposer des mécaniques donnant des vrais pouvoir au régions », explique le chef de Forces et Démocratie.
Jean-François Fortin présente son parti comme une coalition capable de rallier des « nationalistes autant que des fédéralistes. L’enjeu de l’élection n’est pas référendaire. Notre objectif est de faire élire une cohorte de députés qui vont changer la mécanique politique fédérale. Ce n’est pas normal que 40% des électeurs ne votent plus aux élections fédérales », résume le chef.
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