Gérard Desgagnés signe 15 chansons sur un album

19 mai 2015
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Gérard Desgagnés, domicilié à l’Isle-aux-Coudres, lance un message à qui veut bien l’entendre. Il vise tout particulièremen les jeunes.

 

L’insulaire se prépare à mettre en circulation l’album «Jamais trop tard» et il signe les 15 chansons de l’œuvre, paroles et musique : « Il n’est jamais trop tard pour réaliser un vieux rêve, même à 71 ans », lance le sympathique musicien en grattant les cordes de sa guitare.

 

Gérard est le garçon d’Alfred Desgagnés, fondateur jadis du Musée de l’Isle-aux-Coudres (chaises berçantes) et de la boutique d’art La Misaine (petite voile).

M. Desgagnés chante son île, son épouse, ses proches, ses amis ou les oies blanches : «

 

 Je joue de la guitare depuis l’époque de mes cours en coiffure à Québec. Je grattais les cordes de mon instrument durant les longues soirées, seul dans ma chambre, pour chasser l’ennui », se rappelle-t-il.

 

 

Il a quelque peu délaissé la musique pendant un bon nombre d’années pour gagner sa vie en coupant les cheveux et en s’occupant du magasin paternel à l’Isle-aux-Coudres :

 

« J’ai composé mes premières chansons en 2005, dans le bois, à proximité de Forestville, à la lueur d’une chandelle. Je les ai même écrites sur du papier mouchoir Scott Towel », raconte-il, en riant de bon cœur.

 

L’album a été réalisé et enregistré avec la complicité de Daniel Marcoux, musicien au sein de l’orchestre Muse qui est venu à quelques reprises au Domaine Forget, dans le cadre d’un brunch dominical.

 

Daniel Marcoux est également la sœur de Ginette Marcoux, l’épouse de Gérard Desgagnés : « Ça reste ainsi dans la famille », glisse-t-il, avec un clin d’œil.

Les chansons sont enveloppées par divers instruments dont une basse, une contrebasse, un violoncelle, un piano, une guitare électrique, une guitare acoustique, un violon, un accordéon musette et une batterie.

 

Le chanteur sur le tard invite tous les insulaires ainsi que la population vivant sur la terre ferme à venir le rencontrer, le vendredi 22 mai, à l’auberge La Fascine, dans le cadre d’un 5 à 7.

 

Il interprétera durant la soirée trois de ses compositions qui meublent son album :

 

« Plusieurs de mon entourage ont ri de moi quand je leur ai dit que je venais d’enregistrer un disque. Voilà donc l’occasion pour eux de venir constater sur place à quoi ça ressemble quelqu’un qui vient de réaliser un grand rêve, même à 71 ans. Une douce folie m’a amené à enregistrer mes compositions », laisse-t-il échapper, en guise de conclusion.

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