Un colloque pour les transports dans Charlevoix…peut être

Par Gilles Fiset 6 mai 2015
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Pour la directrice générale de la MRC de Charlevoix-Ouest, Karine Horvath, il ne fait pas de doute que le projet de colloque du préfet de la MRC de l’Est, Sylvain Tremblay est une idée fort louable. Cependant, « le vrai projet c’est une étude de faisabilité sur le développement du transport collectif dans Charlevoix et du transport alternatif », affirme-t-elle dans une entrevue téléphonique. « Le 25 000 $, c’est pas pour l’organisation du colloque, l’idée de colloque est venu comme une suggestion. Ça serait à voir par le comité de suivi. Effectivement, il y aura une rencontre, un colloque ou un suivi, tout dépend comment on l’appellera. On verra où on en sera rendu à l’automne. Si ça mène à un colloque, tant mieux. Mais le projet au départ, c’est vraiment d’évaluer et de revoir les services de transport. Le colloque est plus une possibilité », ajoute la directrice générale qui est complètement en accord cette fois avec le préfet de la MRC de L’Ouest sur la place des transports dans les préoccupations des Charlevoisiens. « Dans tous nos exercices de concertations ce que l’on a identifié que ce soit le MADA, les familles, les jeunes, le transport revient comme quelque chose qu’il faut travailler et améliorer en partant des services que l’on a », conclut Mme Horvath.

Les propos de la directrice générale rejoignent ceux de la préfète de la MRC de Charlevoix-Ouest, Claudette Simard. « Nous, on n’est pas rendu là », dit-elle en parlant du colloque sur les transports dans une entrevue téléphonique. « Ce que l’on souhaite, c’est une rencontre de réflexion ente les deux MRC. Je ne vois pas la nécessité de faire un colloque si on est capable de s’entendre et de régler les choses par nous-mêmes, des colloques et des coûts on en a suffisamment comme ça », ajoute-t-elle.

Des services atypiques svp

Le peu d’utilisation du service actuel de transport inter-MRC exprime bien la nécessité pour la région de se questionner sur ses besoins en transport et de trouver des solutions, possiblement hors des sentiers battus. « On a déjà l’express bus qui est un service conjoint entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, mais il connaît certaines difficultés d’utilisation. Le taux d’achalandage n’est pas celui que l’on avait fixé. Il y a quand même beaucoup d’argent investi pour ça, donc c’est de voir finalement, est-ce qu’un autre genre de service répondrait davantage aux besoins. Est-ce que les besoins de la région ne sont pas atypiques c’est-à-dire que les gens veulent du transport collectif sur demande parce qu’ils ont des besoins seulement à deux heures de l’après-midi par exemple tandis que là, on offre un service aux heures de travail matin et soir. Ça semble ne pas être ce qui répond aux besoins dans Charlevoix », conclut Karine Horvath.

Un travail d’équipe

« On va travailler de concert avec tout Charlevoix », assure Karine Horvath qui stipule que les fournisseurs de services de transports seront de la partie. « On fait un dépôt de projet pour avoir une aide financière pour réaliser ce travail-là et c’est certain qu’on va mobiliser les partenaires reliées au transport », dit-elle en parlant de l’étude de faisabilité.

 

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