Les roulottes doivent quitter à Petite-Rivière-Saint-François
À partir du premier juin, les propriétaires de roulottes installées à demeure sur le territoire de Petite-Rivière-Saint-François s’exposent à des constats d’infraction pouvant mener à des amendes s’il ne quitte la municipalité. « Le conseil a décidé de faire le ménage », déclare le maire de Petite-Rivière, Gérald Maltais. « On ne peut pas tolérer qu’une roulotte vienne s’installer sur un terrain vacant à côté d’une propriété de 500 000 $ », ajoute-t-il.
Le dossier de l’expulsion des roulottes installées à demeure était resté en dormance depuis plus d’une dizaine d’années après que des propriétaires de roulottes aient été reconnus coupable en cour d’appel de contrevenir au règlement municipal selon le maire Maltais. « L’arrivée d’une nouvelle roulotte il y a deux ans a réveillé le dossier et nous, on s’est mis à la tâche », énonce le maire qui précise « qu’il y a eu de nouveaux avis de contravention émis pour les roulottes qui n’avaient pas quittées les lieux. On leur demande de quitter le terrain à partir de telle date sinon, il y aura des constats d’infraction qui seront émis avec possibilités d’amendes », explique Gérald Maltais.
Pierre Fortin, propriétaire d’une roulotte installée sur un terrain de la municipalité depuis plus d’une vingtaine d’années se demande quelle est l’urgence d’agir dans le dossier. « On a reçu un premier avis nous avertissant de la situation et nous demandant de quitter pour le premier mai », dit-il. « On s’est alors plaint qu’il était difficile de déménager à cette date dans l’état des terrains à ce temps-ci de l’année. On a demandé de repousser la limite au premier septembre afin de nous laisser le temps de vendre nos roulottes et nos remises », ajoute M. Fortin qui stipule que la date a été repoussée, mais seulement jusqu’au premier juin.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.