GRSC, un avenir… incertain
Devant l’absence de représentants des services incendies et des administrations municipales à la réunion convoquée à l’Auberge de jeunesse de La Malbaie lundi soir, la pérennité de cet organisme est remise en question.
« Ce soir, vous avez une idée assez claire de ce que pensent les municipalités, les services incendies et les MRC de la région de la légitimité de notre groupe », affirme avec tristesse Jean Poirier, président du groupe de recherche et sauvetage de Charlevoix (GRSC), en regardant autour de la table : aucun des chefs des services incendie ou représentants des municipalités invités à la réunion n’était présent.
Cette réunion, qui devait se dérouler lundi soir dernier, avait été organisée pour stimuler l’intérêt des principaux intervenants et administrateurs en sécurité de la région envers la sauvegarde et la visibilité du GRSC qui manque cruellement de personnel.
Le président du Groupe de recherche se permet donc de tirer certaines conclusions. « Moi, je le prends comme un constat, un message des responsables de nos municipalités et de nos services de prévention incendie comme quoi, ils ont d’autres chats à fouetter. Cependant, si personne ne s’intéresse à la recherche au sol, ce seront des gens de l’extérieur de Charlevoix qui viendront à l’aide des personnes perdues dans la région », dit-il en faisant référence au déficit de recrutement de son organisme qui risque de s’éteindre.
Marie Cauchon, coordonnatrice civile pour l’association des bénévoles en recherche en sauvetage, croit cependant que tout n’a pas été tenté. « C’est au groupe de recherche de se structurer et de fonctionner. Il faut d’abord se pratiquer et donner des formations régulièrement. Une fois que c’est fait, il faut se faire voir sur le terrain et ainsi on se fait connaître et on intéresse les gens », dit-elle.
Une solution déjà mise sur pied et qui n’a pas donné les résultats escomptés selon Jean Poirier. « On l’a fait. On a toujours publicisé nos pratiques en invitant la population. Cela a donné quelques fruits, c’est-à-dire qu’il y a eu quelques personnes intéressées qui sont venues chercher ce qu’ils voulaient, mais c’était des gens qui n’étaient pas nécessairement assez passionnés pour faire du bénévolat structuré comme un groupe de recherche le demande », dit-il.
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