Karl Blackburn de PFR répond à la députée Simard

Par Emelie Bernier 23 janvier 2015 Initiative de journalisme local
Temps de lecture :

 

Les propos de Caroline Simard sur Produits forestiers Résolu irrite le directeur principal, Affaires publiques et relations gouvernementales chez PFR, Karl Blackburn. Selon lui, la députée escamote une grande partie des échanges qui se sont tenus lors la rencontre de lundi. «Je pense qu’elle veut détourner le débat », affirme sans ambages M. Blackburn.

Il revient que la question du bois disponible dans la région. «On a des exigences de coûts qui n’étaient pas satisfaites par ce bois. On a tout expliqué à la députée et au député fédéral et malheureusement ça a l’air que ça n’a pas été compris», poursuit le porte-parole.

Karl Blackburn mentionne qu’aucun contrat de démantèlement pour la machine 4 n’a été donné. « On a jamais dit ça. Supposons qu’on a un bris sur la 5, ça se peut qu’on aille sur la machine 4. L’objectif est  la stabilité économique de l’usine», précise-t-il.

 

Selon lui, PFR a été transparent tout au long du processus de fermeture de la machine 4.

« On leur a dit pourquoi on fermait, pourquoi cette décision avait été prise. On a parlé de projets. Quand on veut regarder des projets d’investissements, de centaine de millions de $, ça prend 3 conditions essentielles au Québec. De la transparence, de la certitude et de la longévité. Le conditions ne sont pas là », insiste-t-il.

 

Il soutient que plusieurs tests ont été faits à l’usine de Clermont, notamment pour créer du plastique avec les boues, tests qui n’ont pas été concluants. PFR a aussi signé un partenariat avec Mercer pour des recherches sur la  fibre cellulosique. « On sait que c’est un marché d’avenir, mais il n’y a pas de place actuellement.»

 

Il déplore la tournure des événements. « Ce qu’on avait convenu avec Mme la députée, c’est qu’il faut qu’on soit capable de travailler comme des collaborateurs, pas des adversaires. Elle n’a pas compris. Ce que je pense, c’est qu’elle a baissé les bras sur l’avenir de l’industrie du papier », lance celui qui maintient le contraire.  « Tout ce que ça prend, c’est de la fibre accessible à un coût viable », avance-t-il. Il lance l’invitation à Mme Simard d’aller marcher dimanche avec les travailleurs du papier. « Si elle a décidé d’abandonner la, 5 qu’elle aille à la marche et qu’elle leur dise, aux travailleurs, qu’elle ait le courage de leur dire », conclut-il.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires