La députée Caroline Simard mise sur l’action et le positivisme
Caroline Simard veut tourner la page sur 2014 et entrer de plein pied dans 2015. Selon elle, il importe de croire au potentiel de Charlevoix et de choisir l’optimisme.
L’année commence bien pour la députée, qui est satisfaite de l’importante rencontre au sommet orchestrée le 14 janvier à Québec (voir autre texte). Elle n’entend pas en rester là et souhaite que les élus de la région adoptent comme elle une attitude positive. « Je veux être dans le positif, que le message que je porte puisse aider à ce que le moral des troupes soit meilleur. Oui, on a eu une année difficile, mais on n’ est pas en perte d’atouts », scande la députée. Elle cite par exemple la phase 2 du Mont Grand Fonds et les possibilités de développement maritime. Miser sur Charlevoix comme destination touristique 4 saisons pourrait selon elle «changer le portrait » et l’électrification des Hautes Gorges est un élément qu’elle entend relancer. « Le momentum peut être très intéressant », avance la députée.
Selon elle, 3 grandes priorités doivent faire consensus en cette nouvelle année. « La priorité numéro 1 est de faire en sorte que Charlevoix devienne un région attractive pour les jeunes familles. En y parvenant, on assurerait notre relève. Charlevoix a besoin de citoyens actifs, en mesure de travailler, d’avoir des idées créatrices d’emplois. La seconde, c’est de porter un message positif, de se mobiliser plutôt que diviser et de travaille ensemble peu importe les allégeances et le statut. La 3e priorité est d’être en mode action, de poser des gestes qui font la différence, qui vont nous faire avancer, notamment avec Charlevoix en action », résume-t-elle.
Caroline Simard insiste pour dire qu’elle travaillera encore cette année équitablement sur les deux pôles régionaux bien qu’elle n’ait pas l’intention d’ouvrir un bureau à La Malbaie. « Depuis le début de mon mandat, j’ai passé plus de temps dans l’est que dans l’ouest. Je parle des Hautes Gorges, de Grand-Fonds, de PFR! Les gens n’ont pas besoin de se déplacer, je vais les voir dans leur milieu. C’est facile de revendiquer un bureau dans l’est, mais je n’ai qu’un seul bureau sur la Côte-de- Beaupré et personne avant Mme Marois n’a eu deux bureaux dans Charlevoix », insiste-t-elle. Elle a d’ailleurs le soutien de la Ville de La Malbaie, qui a consenti à lui prêter un local pour des rencontres ponctuelles.
« Je paie, pour mes bureaux, le tiers de ce que Mme Marois payait. Cette économie, je la remets à la région par mon budget de fonctionnement, ma façon de m’impliquer, en engageant une personne de plus dans mon équipe. Ce n’est qu’un retour à la normalité », défend-t-elle.
Sera-t-elle de la marche pour un Charlevoix fort du 25 janvier? «Je suis pour une marche de solidarité, mais je n’aime pas l’idée d’une manifestation. Si le but de la marche est de démontrer qu’on est solidaire et qu’on reconnaît que l’usine de Clermont doit demeure une priorité, excellent! J’y serai. À partir du moment où c’est une manif, c’est différent. Selon moi, il faut que ce soit pacifique et positif. Pour l’instant, je regarde comment ça s’enligne », avance-t-elle, sa décision n’étant pas prise.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.