Parler d’une seule voix
(EB) Michel Couturier et Jean Fortin s’entendent sur un point : l’union fait la force. Alors que les instances de développement régional s’effritent, les maires de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul souhaitent travailler ensemble à faire de Charlevoix une destination touristique internationale et un pôle économique enviable.
L’abolition de la Conférence régionale des élus est un signal que les deux maires prennent au sérieux et qui les incitent à mettre leurs forces en commun. « Nous avons une volonté de travailler ensemble pour que Charlevoix demeure sur la carte. On ne parle pas de fusion administrative, mais politiquement, jamais nos défis n’ont été autant les mêmes », indique Michel Couturier.
Jean Fortin est dans le même état d’esprit. « On s’est rencontrés plusieurs fois. On veut créer plus de liens entre les deux villes et c’est une dynamique assez nouvelle, même si on a toujours eu des discussions ponctuelles. Il y a une volonté réelle d’améliorer les échanges, de faire front commun sur certains dossiers qui nous concernent », dit-il.
Michel Couturier croit que la question du tourisme international est une de celles qui mérite une attention conjointe. « C’est un projet global pour toute la région 03! On va bientôt voir arriver les premiers bateaux de croisière. Il y a un arrimage à faire avec le train touristique, avec Réseau Charlevoix. Une stratégie globale doit entrer en ligne de compte, incluant Québec, Beaupré, Baie-Saint-Paul, La Malbaie, même Lévis, pour aller chercher la masse critique des grandes villes », dit celui qui a récemment rencontré le maire de Lévis, Gilles Lehouillier. D’ailleurs, M. Fortin et M. Couturier ont déjà tendu la main au maire de Québec, Régis Labeaume, et à celui de Beaupré, Michel Paré. Michel Couturier espère trouver en eux des alliés qui lui permettront de récolter les sommes nécessaires à la mise en œuvre du grand projet du secteur du Havre, à Pointe-au-Pic. « Je ne pense pas être capable de passer un projet de 7 à 10 millions $ tout seul », admet M. Couturier. Jean Fortin croit pour sa part que « parler d’une seule voix » permettra d’avoir davantage d’impact, quel que soit le dossier. « Définitivement, améliorer les échanges peut être très porteur », conclut-il.
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