L’année 2015 des villes
Jean Fortin, un Baie-Saint-Paul en devenir
Le Baie-Saint-Paul de demain est au centre des préoccupations et des occupations du maire, qui voit d’un bon œil les grands changements qui ont lieu au cœur de la ville. Le nouvel hôpital, dont la construction connaîtra ses premiers balbutiements cette année, est le pivot central de ce nouvel ensemble. La phase 2 du secteur autour de l’hôpital sera menée à terme, impliquant des infrastructures importantes comme l’aqueduc, l’égout et les rues, dans la continuité de ce qui a été commencé en 2014.
Le maire Jean Fortin ne cache pas que des pourparlers sont en cours afin d’ajouter certains services dans le nouveau décor. « On parle de constructions potentielles pour 2015, comme par exemple, ce projet de résidence privée pour les personnes âgées. L’ajout de commercial est possible. Le début de la construction de l’hôpital en 2015 aura des incidences un peu partout dans les prochaines année et il faut se préparer », argue le maire.
Le maire Fortin admet qu’il lui tarde d’adopter le nouveau plan d’urbanisme, actuellement sous le feu des consultations publiques. « C’est ma priorité. On continue de recevoir des commentaires et des rencontres sont prévues en janvier pour les analyser. Si possible, on aimerait l’adopter en février. Quoi qu’il en soit, c’est un gros dossier, un gros projet, qu’il faut adopter sans faute cette année », défend-t-il.
Les ressources humaines de la Ville connaîtront leur lot de bouleversements, avec notamment plusieurs départs à la retraite. « On a amorcé des changements en loisirs et culture, alors que Johanne Saint-Gelais devient l’assistante de Robert Bellerive pour tout ce qui est animation et gestion dans ce département », cite-t-il à titre d’exemple. Les travaux publics subiront une refonte, un ingénieur de moins sur la ligne de front. « Dans ce département, on va continuer les réaménagements. Le départ à la retraite de Claude Mailloux, surintendant, à la Ville depuis plus de 25 ans, est un gros morceau. Ça nous amène à réfléchir sur l’ensemble de ce service-là », confie le maire Fortin. Sylvie Villeneuve et Ghislain Tremblay quitteront aussi après maintes années de bons et loyaux services.
Ces départs occasionneront, au final, peu d’économies, mais beaucoup de réorganisation. « Je ne pense pas qu’il y aura des économies réelles, mais on veut modifier certaines choses pour répondre mieux à certains besoins. Toutes les règles qui nous sont imparties au niveau gouvernemental font qu’on doit avoir plus de monde sur le terrain, plus de techniciens », résume-t-il, conscient que les dépenses devront être revues à la baisse. « À long terme, il faudra faire un peu d’économies, on n’aura pas le choix. Ce qui nous est demandé est de faire plus avec un peu moins, mais il y a des limites », déplore-t-il.
Le maintien de la prestation de services est selon lui essentiel. « On veut continuer à donner la meilleure prestation de services et répondre adéquatement aux exigences. Il faut que nos équipements soient adéquats », résume-t-il. En ce sens, il attend de pied ferme le nouveau pacte fiscal entre Québec et ses municipalités. « On va suivre de près les négociations. Les situations économiques sont de plus en plus difficiles, précaires, alors le pacte fiscal, on va le suivre de près. Il y aura des incidences sur l’avenir des finances des villes, dont Baie-Saint-Paul », clame-t-il sans détour.
La mise en vente de l’école Thomas Tremblay et des bâtiments des Petites Franciscaines de Marie et le dézonage agricole de certaines portions de la ville comme celui des terrains du Golf Le Loup, sont au nombre des dossiers que le maire entend surveiller de près. Les dossiers de l’aréna et de la piscine ne seront pas en reste. « L’aréna est prévu un peu plus tard dans le plan triennal, mais on continue à le travailler. Pour la piscine, comme pour l’aréna, on veut évaluer tout l’aspect régional des choses. Comment ça peut se traduire ? Ce sont les prochaines étapes », résume Jean Fortin. Un nouvel espace sera aménagé près de la Goélette enchantée suite au budget participatif.
Jean Fortin suivra de près le dossier du CLD. « La MRC, le CLD, qu’est-ce qui advient de ça ? Ça aura des incidences sur la Ville. Et avec la fermeture de la CRÉ, c’est quoi notre place au niveau régional ? », questionne-t-il, tendant sans hésitation la main à son homologue de l’est (voir autre texte). Selon lui, il est « important de se positionner ». « Étant donné la nouvelle mouvance, des enjeux importants seront discutés au cours de la prochaine année. Il faut être là, faire partie des discussions », conclut Jean Fortin.
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