Les premières tomates disponibles fin mars

15 décembre 2014
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L’entrepreneur Stéphane Roy est le nouveau maître de la tomate dans Charlevoix. S’alliant l’expertise du fondateur des Serres Lacoste, Daniel Lacoste, il estime qu’il livrera ses premières tomates vers la fin mars.

Nouveau propriétaire du site de production de 3 hectares des Éboulements depuis vendredi, M. Roy s’affaire actuellement à rendre les installations à niveau afin de débuter la production. « Il y avait beaucoup de maintenance et de travaux à faire », constate le chef de la direction des Serres Sagami, Stéphane Roy. « Les plans seront produits dans nos serres de Sainte-Sophie et nous devrions les transférer ici vers la mi-janvier. Nos premières tomates devraient être prêtes vers la fin mars, début avril. »

M. Roy est sincère : il n’avait pas fait de plan pour racheter ce site, que le propriétaire Éric Fréchette a placé sous la Loi de la protection de la faillite et de l’arrangement avec les créanciers en 2014. L’appel d’offre pour la reprise des installations avait d’ailleurs fait chou blanc cet automne, aucun investisseur ne s’étant montré intéressé à racheter les serres. Des discussions avec le séquestre et Financement agricole Canada (FAC) ainsi qu’une visite des lieux il y a trois semaines ont finalement poussé M. Roy a déposé une offre et à discuter du rachat des installations. La teneur de l’entente conclue vendredi avec FAC est confidentielle.

« J’ai quand même des complexes (de production en serre) un peu partout. Je connaissais celui des Éboulements, et je connais bien le fondateur, Daniel Lacoste, qui a travaillé avec nous un an. Je me suis assuré de son intérêt à me donner un coup de main », explique M. Roy. « La qualité de l’eau aux Éboulements est impeccable et on sera capable de produire des tomates exceptionnelles », prédit-il.

Très présent dans le marché québécois, M. Roy transige avec plusieurs chaînes d’alimentation et Provigo-Loblaws est son plus gros client. Il dédie les prochaines tomates produites aux Éboulement au marché local et celui de la Côte-Nord, ainsi qu’à la région de Québec. « Ce n’est pas facile pour personne au Québec, cette production. C’est sûr que nous aimerions avoir plus de support de la part des chaînes d’alimentation. Nous allons les solliciter de nouveau et se positionner encore davantage au Québec. »

Une quarantaine d’emplois seront créés avec la relance des serres des Éboulements. Actuellement, une dizaine de travailleurs ont été embauchés.

 

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