MRC de Charlevoix: un budget amputé de 13%

Le budget total de la MRC de Charlevoix atteindra cette année 5 830 923$, une baisse significative de 12, 77% par rapport au budget 2014 de 6 684 176 $. Le conseil des maires a adopté les prévisions budgétaires aujourd’hui.

Le budget de la MRC incluant les affectations atteint 3 484 647$.  « La principale explication de cette baisse de 20% est le retrait de la contribution gouvernementale pour le fonctionnement du CLD de 306 000$. S’ajoutent à ça une somme de 400 000$ du Pacte rural, investi en totalité en 2014. Un 100 000$ est aussi perdu dans les programmes de rénovation qui sont suspendus », explique Karine Horvath. En ce qui concerne la gestion des matières résiduelles, on note une augmentation du budget de 6000$ et des quotes part de 2%.

Les quote parts totales des municipalités augmentent de 3%, soit 91 500$. « Nous avons essayé de limiter la hausse au niveau des quote parts municipales. On a été aidé en cela par le fait que nous recevrons une somme de 73 000$ pour la gestion du parc éolien de la Rivière du Moulin, qui finance une partie de nos dépenses de fonctionnement et d’administration », précise Mme Horvath. Les municipalités devraient recevoir une somme d’environ 200 000$ provenant des redevances du parc éolien, ce qui permettra de compenser cette hausse. « Ce qu’on souhaite c’est que les municipalités se servent de ces montants pour faire du développement », indique Mme Horvath.

Claudette Simard est satisfaite de ce budget qui épargne les municipalités. « Notre direction générale a travaillé très fort pour avoir un budget raisonnable en lien avec les coupures qu’on a eu. Les quote parts n’augmentent pas de façon drastique, c’est un budget qui fait l’affaire des municipalités », commente la préfète.

Tout porte à croire que le CLD pourra continuer de travailler selon la même structure cette année, ce qui réjouit Mme Simard qui est cependant consciente que bien des questions demeurent sans réponse pour l’avenir. « Un travail se fait sur différent scénarios. Actuellement, on a un surplus budgétaire, donc pendant l’année de transition, on peut maintenir l’équipe actuelle. On ne sait pas exactement vers où on doit aller, mais le surplus nous permet de maintenir tous les services intacts pour 2015. Ce n’est pas très agréable comme climat actuellement, à la Commission scolaire, au CSSS comme chez nous, mais c’est rassurant pour l’année à venir et ça nous donne le temps d’avoir des réponses à nos questions », indique-t-elle ajoutant « compter sur les négociations pour le prochain pacte fiscal ».