La passion inaltérée de Véronique Hivon

Par Emelie Bernier 25 novembre 2014 Initiative de journalisme local
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Avec ses quelque 1500 membres, la base militante du Parti Québécois de la circonscription Charlevoix-Côte-de-Beaupré n’a rien perdu de sa vigueur, malgré la débâcle des dernières élections. Invitée à participer à l’assemblée générale annuelle, Véronique Hivon a partagé son enthousiasme, insistant sur l’importance de rebâtir le lien de confiance entre les Québécois et le parti qui souhaite faire de leur province un pays.

 

« C’est une tradition! Chaque fois qu’on fait une assemblée générale, on invite un ou une députée. C’est un facteur attractif! On avait Mme Marois qui venait et revenait, mais on est très bien servi avec Mme Hivon qui a porté son projet de loi Mourir dans la dignité. Nous voulions aussi  distinguer l’AGA de la course au leadership », précise Gilles Bouchard, président de la circonscription. Ce dernier est ravi de voir que les membres sont toujours au rendez-vous.  «Il y a eu un certain désappointement après la défaite, c’était une période difficile. On a fait des bilans de notre échec pour voir les pistes d’avenir, mais il n’en demeure pas moins qu’on n’a pas eu de désistement majeur. 95% des gens ont renouvelé leur membership », se réjouit-il. Pour Mme Hivon, les AGA sont des « occasions d’échanges précieuses ». «Quels sont nos défis au parti, les grandes questions qui nous occupent? Ce qui est essentiel à court terme c’est de rebâtir le lien de confiance entre notre parti et la population. Les gens sont très cyniques par rapport à la politique et nous, au PQ, en proposant un projet aussi ambitieux que celui de faire du Québec un pays, cette confiance doit être notre premier défi pour que les gens regagnent confiance dans la politique,  dans l’action collective », commente Mme Hivon.

 

La débâcle des élections doit permettre de se renouveler, selon Véronique Hivon. «Il faut saisir l’occasion  pour définir clairement qui nous sommes, quelle est notre âme,  ce qu’on veut offrir au Québécois en partant des préoccupations des gens, de leurs inquiétudes, de leurs aspirations pour eux pour leurs enfants. Je suis convaincue que des grandes crises peuvent sortir des grandes choses, mais il ne faut pas faire l’économie des débats de fonds et des examens de conscience. J’ai confiance pour la suite, parce que les gens ont soif de politique autrement», lance-t-elle. Elle qualifie de « très grave » ce qui se passe actuellement avec le gouvernement Libéral. « C’est extrêmement difficile de combattre le cynisme quand on voit des promesses reniées(…) J’ai l’impression qu’on est en train d’enlever des pouvoirs aux régions, de centraliser, de créer des mégas structures beaucoup moins près de la réalité concrète des gens dans leurs villages et leurs villes de petites tailles. C’est le chemin inverse qu’il faut prendre. C’est très grave en terme de dépossession. Le Québec qu’on veut est un Québec fort de ses régions», lance-t-elle.

Gilles Bouchard, Pierre Aubichon, Josette Lacoursière, Rita Dufour, Josué Gaudreault Bouchard, Saint Urbain, Marie France Dufour, Brigitte Fortin, Michel Truchon, Pierre Bouchard, Pierre Gariépy et Joseph Gagné siègent sur le conseil exécutif du parti dans la  région.

 

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