Navette ferroviaire, trois fois plus de billets

Par Gilles Fiset 24 novembre 2014
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Trois fois plus de billets vendus depuis l’ouverture du tronçon vers La Malbaie. Un choix gagnant auquel la participation des Charlevoisiens n’est pas à négliger.

« On a vendu aux environs de 8 000 billets donc près de 15 000 embarquements. L’an passé on était à près de 2 000 billets vendus pour la période d’été. Donc, on a plus que triplé nos ventes par rapport à l’an dernier. Ça valait la peine d’ouvrir le tronçon jusqu’à La Malbaie », affirme le directeur général de Réseau Charlevoix, Frédéric Garand.

La nouvelle offre de destinations, La Malbaie et Saint-Irénée, était un choix stratégique pour combler le manque à gagner hors de la saison de ski. « On a décidé d’offrir le tronçon entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie parce qu’il y a moins d’achalandage à Petite-Rivière-Saint-François l’été », explique M. Garand qui compte bien réitérer l’expérience l’an prochain vu le succès de l’été dernier tout en continuant de chercher d’autres façons d’augmenter l’achalandage. « On va essayer de développer d’autres stratégies pour attirer plus une clientèle de groupe dans la navette. On a eu quelques groupes cet été et c’est très intéressant », stipulait le directeur général de Réseau Charlevoix qui affirme que son équipe pense à développer des visites guidées ou exploiter les possibilités de parcours en raquette dans la région ou le potentiel archéologique et historique de Petit-Rivière-Saint-François.

Pour expliquer l’augmentation d’achalandage, même si la clientèle extérieure a été plus importante cet été, celle de la région n’est pas à négliger. « Si on n’avait pas eu la clientèle de Charlevoix, ça aurait été plus difficile cet été. On sait qu’il y a des gens qui l’on essayée une première fois, ils sont revenus avec leur famille et ils sont revenus avec des amis », affirme Frédéric Garand qui stipule que 40 % des embarquements se sont faits à Baie-Saint-Paul.

L’accident, un cas isolé

Suite à l’accident qui est survenu le 24 août dernier à Saint-Irénée et qui a coûté la vie à un homme de 70 ans, les dirigeants de Réseau Charlevoix sont toujours en discussion avec le ministère des Transports. « À date on a pas de nouvelles demandes du ministère des Transports. Pour l’instant on attend d’avoir d’autres recommandations. C’est un événement très malheureux, mais ça semble être un cas isolé. S’il y a des procédures de sécurité qui doivent être mises en place, on attend que les autorités compétentes nous reviennent avec ça. On considère que l’équipe qui s’occupe des navettes a tout fait selon les règles de l’art et pour l’instant, on a pas eu de correctif », explique Frédéric Garand, directeur général de Réseau Charlevoix.

 

 

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