Simon Desbiens revient parmi les siens

1 novembre 2014
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La veille d’un affrontement contre le Drakkar à Baie-Comeau, le Phoenix de Sherbrooke, l’une des équipes de l’heure dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), a effectué une brève escale sur la patinoire de l’aréna de Clermont, histoire de se délier les jambes en cours de route.

 

Le Phoenix occupait le deuxième rang au classement général de la LHJMQ au moment d’écrire ces lignes.

 

Par contre, le plus important à signaler pour les gens de la région, c’est qu’un attaquant du Phoenix, Simon Desbiens, natif de Clermont et garçon de Sylvain Desbiens et de Sonia Girard, représente à l’heure actuelle une valeur sûre au sein de la troupe de l’entraîneur en chef Jude Vallée :

 

« Simon est l’un de nos bons leaders et il fait partie de nos plans depuis trois saisons, depuis en fait le début de notre jeune organisation », a témoigné l’entraîneur, quelques instants avant de sauter sur la glace pour la courte séance d’entraînement de soixante minutes ».

 

 

 

« Simon a une bonne attitude et il distingue aussi par son intensité au jeu, a-t-il résumé du même souffle. Il met beaucoup de pression sur les défenseurs adverses et il termine toujours ses mises en échecs. C’est un joueur qui ne fait rien à moitié et je l’utilise à toutes les sauces, même durant les unités spéciales ».

 

Lors de son bref passage dans son patelin, le jeune athlète de 6 pieds et 2 pouces et faisant osciller la balance à 183 livres affichait un dossier personnel de 8 points en 16 rencontres. La saison précédente, il avait accumulé un total de 30 points en 59 matches :

 

« J’ai joué mes années novices et atomes ici à Clermont, sauf la deuxième année atome où j’ai évolué pour une équipe de Québec, a informé l’ailier gauche de 19 ans. Ensuite, ce fut avec les Seigneurs de Beaubourg pee-wee et bantam AA avant de joindre le Blizzard du Séminaire Saint-François dans le midget AAA. J’ai alors été repêché par les Saguenéens de Chicoutimi, puis échangé au Phoenix de Sherbrooke ».

 

Simon revient parmi les siens environ cinq jours à Noël et quelques fins de semaine durant la période morte, histoire de garder le contact avec ses proches qu’il ne voit d’ailleurs pas souvent :

 

 

 « C’est cool, l’équipe va bien cette année, a-t-il avoué, quelques instants d’embarquer à bord de l’autobus. Si je ne suis pas repêché par une équipe de la Ligue nationale, je vais quand même continuer à jouer au hockey car je suis sûr qu’une porte va s’ouvrir pour moi. Ma porte de sortie dans un plan B sera la GRC ».

 

Il avait un message à livrer à tous les jeunes joueurs qui souhaitent évoluer un jours dans les grands marchés :

 

« Tout ce que je peux leur dire, c’est de s’amuser avant tout et de travailler très fort pour atteindre leurs objectifs personnels et ceux de l’équipe », a-t-il laissé entendre, en guise de conclusion.

 

Dernier fait digne de mention, Simon Desbiens a travaillé plusieurs années à titre de camelot pour livrer votre journal à domicile. Son frère Philippe suit ses traces, de même que son père Sylvain et sa mère Sonia qui s’occupent de la route #9 depuis maintenant treize ans.

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