Le travail, un tremplin pour la réussite scolaire?
C’est du moins ce que semble prouver le projet Persévérance scolaire mis sur pied à Saint-Urbain, une initiative du président de la mine Sitec Ian Turner, soutenue non seulement par la municipalité, mais par la Commission scolaire de Charlevoix et plusieurs partenaires du milieu.
À sa première édition l’an dernier, 3 participants et deux employeurs avaient adhéré au projet, qui permet à des jeunes de dégotter des emplois d’été dans leur milieu et de créer des relations durables avec leurs employeurs. L’été dernier, 11 jeunes et 6 employeurs se sont lancés, avec des résultats qui dépassent les attentes.
« C’est une 2e année record! Je suis en admiration devant les jeunes qui se sont engagés jusqu’au bout », commente la mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard. Selon elle, employeurs comme employés ont adhéré à la philosophie du projet, soit l’importance de prioriser les études dans un contexte de travail chez les jeunes. «Les employeurs avaient comme mission d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études, de s’assurer que les jeunes retournent à l’école et persévèrent, en gardant un lien au-delà de la saison d’emploi. Ce projet encourage les employeurs à s’interroger sur l’importance de la persévérance », résume-t-elle. Les 11 jeunes ont respecté leurs contrats, ce qui leur a permis de mettre la main sur une bourse de 125$, remise par la Caisse Desjardins de la Vallée du Gouffre.
Pour Martine Vallée, directrice de la Commission scolaire, ce projet « inspirant » fait partie d’un ensemble de gestes destinés à promouvoir la diplomation. « La solution est de varier les stratégies, ça fait la différence pour les jeunes. C’est de la musique à mes oreilles d’entendre, de la bouche d’intervenants qui ne viennent pas du milieu scolaire, les mots persévérance et réussite. C’est une responsabilité collective», a-t-elle lancé. Elle croit que le projet pourrait essaimer et s’étendre à d’autres municipalités. « On a fait du rodage et on aimerait maintenant le présenter. Claudette Simard, à titre de préfet, se donne ce rôle et c’est très bien. Il faut porter le message. L’expérience de travail permet de se valoriser, de mieux se connaître, de se définir. C’est une belle façon de faire, sans que le jeune perde de vue son objectif de diplomation et les choix qu’un diplôme lui offre», commente Mme Vallée.
« Les employeurs peuvent être tentés de solliciter leurs jeunes employeurs au-delà de la période estivale, et c’est correct, dans une certaine mesure. Les études doivent demeurer la priorité pour que les jeunes aient la liberté de choisir leur avenir », de conclure Claudette Simard, enthousiaste et prête à réitérer l’expérience l’an prochain.
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