En septembre dernier, le ministre de la Sécurité publique a souligné par une médaille les 40 ans de service du policier Denis Simard. Le journal a pris le temps de s’assoir avec lui pour discuter de ses 42 ans de patrouille à protéger, servir et… parler aux gens de la région.
Denis Simard, actuellement policier patrouilleur dans le secteur de Charlevoix-Est pour la Sureté du Québec, cumule 42 ans de métier dans trois corps de police différents. Il a d’abord travaillé comme policier pour la ville de Clermont en 1972. « Ce n’est même pas moi qui avais postulé pour occuper l’emploi, mais un préposé du centre de main-d’œuvre de la région à qui j’avais dit en entrevue que j’aimerais devenir policier », affirme l’homme de 64 ans. Puis, en 1998, le corps de police de Clermont est intégré à celui de La Malbaie et M. Simard travaille donc pour cette nouvelle ville pendant 3 ans avant d’aboutir à la Sureté du Québec en 2001.
L’agent Simard est passionné par son métier qui lui permet de côtoyer les gens de sa région. D’ailleurs, il a toujours préféré le contact avec le public malgré les autres possibilités qui lui étaient offertes. « J’aurais pu occuper un emploi de bureau à un certain moment donné, mais ça ne m’intéressait pas. La patrouille ce n’est pas ennuyant surtout dans une région comme ici où l’on peut rencontrer beaucoup de gens et leur venir en aide », dit le policier qui mentionne que c’est justement le fait d’avoir aidé beaucoup de personnes durant ses années à porter l’uniforme qui le rend le plus fier aujourd’hui.
Son arme, le policier Simard aimait s’en servir, mais pas n’importe laquelle, sa plus efficace. « Avec les années, je me rends compte que la meilleure arme c’est la parole », dit-il « J’ai toujours adoré parler aux gens et les aider », ajoute le patrouilleur qui n’a jamais eu besoin de se servir de son revolver en service. « J’ai eu quelquefois à utiliser la force physique par contre, mais les gens sont assez polis ici donc ce n’est pas arrivé bien souvent », affirme-t-il.
Comme toute bonne chose a une fin, le policier sexagénaire devra prendre sa retraite le 26 décembre 2015, car il est impossible de rester comme policier patrouilleur dans la Sureté du Québec au-delà de 65 ans. « Denis Simard va vous quitter, profitez-en », déclare le patrouilleur d’une voix joyeuse en terminant.
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